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International

Le déploiement d'une «masse» de soldats en Ukraine n'est pas prévu, assure Macron

Le président français souhaite plutôt stationner des contingents dans des lieux stratégiques.

Le président français Emmanuel Macron assiste à une cérémonie officielle à Paris, le 12 mars 2025.
Le président français Emmanuel Macron assiste à une cérémonie officielle à Paris, le 12 mars 2025.

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Associated Press
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Le président français Emmanuel Macron a détaillé les missions possibles qui pourraient être entreprises par une force de soutien militaire à l'Ukraine, que Paris et Londres travaillent à mettre en place avec d'autres pays, au sein d'une «coalition volontaire» qui pourrait être déployée après un éventuel cessez-le-feu avec la Russie.

S'adressant aux médias français avant un sommet en ligne organisé samedi par le Royaume-Uni, Emmanuel Macron a indiqué que le projet franco-britannique ne vise pas à déployer une «masse» de soldats en Ukraine, mais plutôt à stationner des contingents dans des lieux stratégiques.

Le cabinet de M. Macron a mentionné dimanche ne pas être en mesure de fournir un enregistrement de l'échange du dirigeant français avec les journalistes de la presse régionale française vendredi soir.

 

Mais, selon La Dépêche du Midi et Le Parisien, le président français a évoqué le déploiement par les pays participants de plusieurs milliers de soldats, chacun sur des «points clés» en Ukraine. Leurs missions pourraient inclure la formation et le soutien aux défenses ukrainiennes, afin de démontrer un soutien à long terme à Kyiv, selon les informations citées par le président français.

M. Macron a ajouté que les contingents proposés par les pays membres de l'OTAN constitueraient une «garantie de sécurité» pour l'Ukraine et que «plusieurs pays européens, et d’ailleurs non européens, ont manifesté leur volonté de se joindre à un tel effort quand il serait confirmé», rapporte La Dépêche.

Le Parisien cite M. Macron, affirmant que l'accord de Moscou n'était pas nécessaire pour un tel déploiement. 

Après la réunion virtuelle de deux heures de samedi, le premier ministre britannique Keir Starmer a mis au défi le président russe Vladimir Poutine de signer un cessez-le-feu dans sa guerre contre l'Ukraine s'il est en faveur de la paix, et a déclaré que les alliés continueront d'accroître la pression sur le Kremlin, notamment en faisant passer la planification d'une force de maintien de la paix à une «phase opérationnelle».

Une trentaine de dirigeants ont participé à cet appel, dont la première ministre italienne, Giorgia Meloni, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, des dirigeants d'Australie, du Canada et de Nouvelle-Zélande, ainsi que des représentants de l'OTAN et de l'Union européenne.

Il s'agissait de la deuxième réunion de ce type en deux semaines, destinée à aider l'Ukraine à faire face au changement d'approche des États-Unis à la suite du retour du président Donald Trump, et à évaluer le soutien à une éventuelle future mission de maintien de la paix. Beaucoup plus de pays étaient impliqués cette fois-ci que lors de la précédente réunion du 2 mars.

Selon M. Starmer, les planificateurs militaires se réuniront à nouveau au Royaume-Uni jeudi pour élaborer des plans concrets visant à soutenir la sécurité future de l'Ukraine.

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Associated Press
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