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Société

Temps extrêmement difficile pour le personnel de soutien en Abitibi-Témiscamingue

Des employés à Amos et La Sarre sont victimes de violence physique et psychologique

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Samuel Deschênes
Samuel Deschênes / Noovo Info

Deux centres de services scolaires de l'Abitibi-Témiscamingue pourraient voir leur personnel de soutien quitter massivement.

Un sondage réalisé auprès des employés de Centre de services scolaires Harricana et du Lac-Abitibi démontre qu'ils sont surchargés, sont épuisés et sont victimes de violence.

Parmi les statistiques recueillies au Centre Harricana, 35 % des répondants affirment avoir vécu de la violence psychologique des élèves, 31% ont été victime de la violence physique et 17% ont même envisagé de prendre leur retraite plus tôt que prévu.

«C'est inquiétant. Ça ne me surprend pas. J'ai des gens qui me contactent de façon régulière. Les enfants nous frappent. On ne parle pas juste des classes adaptées. On parle aussi au régulier. Il est temps qu'on fasse quelque chose. Il faut que quelqu'un fasse un plan d'action pour mettre des choses en place. Il y a urgence d'agir», juge Pascale Boilard, présidente du Syndicat des employées et employés de soutien scolaire Harricana.

Au Lac-Abitibi, 41% du personnel sondé pense quitter leur emploi et 44% des salariés ayant moins de 10 ans de service ont pensé quitter leur emploi.

Samuel Deschênes
Samuel Deschênes / Noovo Info