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L'hôtel de ville était bondé de gens, majoritairement venus chercher des réponses aux problèmes d'incivilité et d'itinérance au centre-ville.
Le conseil municipal de Val-d'Or a été plutôt houleux lundi soir.
L'hôtel de ville était bondé de gens, majoritairement venus chercher des réponses aux problèmes d'incivilité et d'itinérance au centre-ville.
Après les points réguliers d'un ordre du jour normal, les citoyens et les élus ont parlé pendant plus de 75 minutes sur le sujet chaud de la sécurité à Val-d'Or, parfois en haussant le ton, souvent en pointant du doigt, d'autres fois en relançant la balle à un autre service.
«On est tous d'accord pour dire que les gens ne se sentent pas en sécurité avec les événements», a fait savoir la mairesse, Céline Brindamour, alors qu'un autre citoyen s'interrogeait : «Je sais ça, moi je vous demande juste la police, qu'est-ce qu'elle peut faire?».
Un autre citoyen de Val-d'Or s'en est pris à l'initiative liée aux centres de jour. «Vos centres de jour, c'est bien beau, mais ceux qui font la violence en ville, vous pensez sérieusement qu'ils vont y aller? Ils vont continuer à consommer et à faire le trouble. C'est de ça qu'on vous parle», a-t-il affirmé devant les élus(es).
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Le long échange s'est poursuivi et a même donné lieu à un dialogue musclé entre la mairesse Céline Brindamour et le député d'Abitibi-Est, Pierre Dufour.
«Je pense qu'on n'est plus dans la gestion par la tendresse, là, il faut qu'il y ait des mesures. Ça veut dire trouver un moyen de judiciariser le noyau de 25-30 individus qui font la crainte de tout le monde», a affirmé Pierre Dufour.
En réponse, la mairesse a fait savoir qu'elle ne désirait pas «plus d'argent», mais plutôt «l'intervention de la police».
Val-d'Or a demandé la semaine dernière une intervention urgente du gouvernement via le ministère de la Sécurité publique et le ministère de la Santé et des Services sociaux.