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Un projet pilote de trois ans, dont le coup d'envoi sera donné le 20 juillet prochain, viendra encadrer l'utilisation des appareils de transport personnels motorisés (ATPM), tels que les trottinettes électriques et les appareils gyroscopiques.
Un projet pilote de trois ans, dont le coup d'envoi sera donné le 20 juillet prochain, viendra encadrer l'utilisation des appareils de transport personnels motorisés (ATPM), tels que les trottinettes électriques et les appareils gyroscopiques.
L'initiative, qui vient abroger les projets pilotes actuellement en cours sur les trottinettes électriques, a pour objectif «d'évaluer l'intégration sécuritaire de ces appareils à la circulation routière et de déterminer la pertinence d'introduire éventuellement de nouvelles dispositions au Code de la sécurité routière à leur sujet», a indiqué le ministère des Transports et de la Mobilité durable dans un communiqué diffusé jeudi après-midi.
Les usagers d'ATPM, qui doivent être âgés de 14 ans et plus et porter un casque de protection, pourront circuler librement dans les rues et les chemins dont la vitesse maximale permise n'excède pas 50 km/h, de même que sur les voies cyclables qui les longent.
Plusieurs règles de sécurité encadrent la circulation des ATPM dans le cadre du projet pilote, et ce, pour assurer la sécurité de tous.
La vitesse maximale de l'appareil doit être réglée à 25 km/h pour que son utilisateur puisse circuler sur la voie publique.
L'engin doit aussi être équipé d'un réflecteur rouge à l'arrière et de chaque côté, de même qu'un réflecteur blanc à l'avant. Pour les déplacements nocturnes, un phare blanc à l'avant et un feu rouge à l'arrière sont obligatoires. Un système de freinage adéquat doit aussi être fonctionnel en tout temps.
Il sera interdit aux usagers de transporter un passager.
Advenant le non-respect d'une ou plusieurs de ces règles, les contrevenants s'exposent à des amendes de 200 $, a fait savoir le ministère.