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Le ministère fédéral de la Justice admet que la réponse de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) lors de la tuerie de 2020 en Nouvelle-Écosse a été loin d'être parfaite, mais soutient que la police a alors fait de son mieux.
Le ministère fédéral de la Justice admet que la réponse de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) lors de la tuerie de 2020 en Nouvelle-Écosse a été loin d'être parfaite, mais soutient que la police a alors fait de son mieux.
Lori Ward, avocate générale au ministère de la Justice, a déclaré vendredi à la commission d'enquête fédérale-provinciale sur la tuerie qu'il y avait toujours place à l'amélioration au sein de tous les services de police.
Me Ward a admis que le recul est un outil précieux lorsqu'il est utilisé pour tirer des leçons et apporter des changements. Mais elle a ajouté que ce recul empêche également de procéder à une évaluation juste et objective des décisions qui ont été prises en temps réel sur le terrain.
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Le soir du 18 avril 2020, un homme déguisé en policier de la GRC, et conduisant une voiture qui ressemblait en tous points à une autopatrouille de la police fédérale, a commencé à tuer des voisins et des inconnus dans la région rurale de Portapique.
Me Ward a indiqué aux commissaires vendredi qu'elle était consciente des critiques adressées à la GRC pour avoir soi-disant ignoré des témoignages signalant la réplique d'autopatrouille utilisée par le tueur pendant sa cavale de 13 heures, qui aura finalement fait 22 morts jusqu'au dimanche matin.
L'avocate générale au ministère de la Justice estime toutefois que ces critiques sont injustes parce que l'idée que le tueur aurait pu construire lui-même une telle réplique d'autopatrouille dépassait «tout entendement raisonnable».