Début du contenu principal.
Le Mouvement démocratie nouvelle (MDN) qualifie de méprisants des propos tenus en fin de semaine dernière par le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ).
Le Mouvement démocratie nouvelle (MDN) qualifie de méprisants des propos tenus en fin de semaine dernière par le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, qui a répété que la réforme du mode de scrutin n'intéressait pas la population en général.
Dans un bref message publié mardi sur les réseaux sociaux, le Mouvement qui s'emploie à ce que le Québec dispose d'un mode de scrutin respectueux de la volonté populaire ajoute que la déclaration du premier ministre sortant heurte toutes les personnes et les organismes qui se sont unis pour réclamer depuis des années un mode de scrutin différent.
DOSSIER | Élections Québec 2022
Interrogé mardi sur les reproches du MDN, le premier ministre sortant a fait valoir que c'était un enjeu qui l'interpellait toujours.
«Il y a des avantages, mais actuellement ce n'est pas une priorité pour les Québécois», a-t-il justifié.
Lors de son mandat, le gouvernement de la CAQ a déposé un projet de loi qui incorporait un élément de proportionnalité régionale, mais en avril dernier, il a renoncé à le faire adopter.
M. Legault avait affirmé là aussi que la réforme du mode de scrutin n'était vraiment pas la priorité des citoyens et qu'il ne sentait pas d'appétit des Québécois pour une telle réforme, à part quelques personnes dans la bulle politique.
En 2018, alors qu'il était chef de la deuxième opposition à l'Assemblée nationale, François Legault a signé une entente stipulant que son parti s'engageait, s'il prenait le pouvoir, à déposer un projet de loi pour réformer le mode de scrutin. D'autres chefs avaient pris le même engagement, notamment Jean-François Lisée, à l'époque au Parti québécois (PQ), et Gabriel Nadeau-Dubois, de Québec solidaire (QS).
En prévision de l'élection générale du 3 octobre prochain, le MDN a envoyé une lettre aux différents partis politiques pour connaître leurs intentions à l'égard de la réforme du mode de scrutin. L'organisme dirigé par un ex-ministre du Parti québécois (PQ) et ancien président de l'Assemblée nationale, Jean-Pierre Charbonneau, dévoilera à la mi-septembre les réponses fournies par les partis.
La lettre demande notamment aux partis s'ils favoriseraient l'établissement d'un mode de scrutin proportionnel mixte avec compensation régionale. Elle veut aussi savoir si les partis sont favorables à la mise en ?uvre d'une réforme électorale avant les élections d'octobre 2026.