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Les travailleurs de l'automobile aux États-Unis ont intensifié leur grève vendredi, une mesure qui devrait avoir des répercussions sur les producteurs de pièces canadiens.
Les travailleurs de l'automobile aux États-Unis ont intensifié leur grève vendredi, une mesure qui devrait avoir des répercussions sur les producteurs de pièces canadiens.
Le conflit de travail a vu les membres du syndicat United Auto Worker étendre leur débrayage à 38 centres de distribution de pièces détachées de General Motors et Stellantis dans 20 États, ajoutant 5600 travailleurs aux 13 000 qui ont entamé la grève la semaine dernière dans trois usines d'assemblage de Ford, GM et Stellantis.
Le vice-président des prévisions mondiales des véhicules chez AutoForecast Solutions, Sam Fiorani, dit s'attendre à ce que les fournisseurs de pièces canadiens soient directement ou indirectement touchés par toute fermeture, qu'il s'agisse d'usines d'assemblage ou de centres de distribution de pièces.
Les entreprises canadiennes opérant aux États-Unis ont déjà été touchées par la grève. Magna International a notamment confirmé avoir temporairement mis à pied environ 650 employés chez un producteur de sièges qui approvisionne l'une des usines touchées.
Ford a été épargné par l'extension de la grève aux États-Unis. Le président de l'UAW, Shawn Fain, a expliqué que le syndicat avait progressé cette semaine dans les négociations avec ce constructeur.
Au Canada, Ford a évité une grève en concluant mardi un accord de principe avec Unifor sur lequel les membres voteront ce week-end.
Entreprise dans cette dépêche: (TSX:MG)