Passer au contenu principal
À voir:

Début du contenu principal.

International

Les Nord-Coréens subissent de lourdes pertes en raison des attaques ukrainiennes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a mentionné que 3000 soldats nord-coréens ont été tués et blessés dans les combats dans la région de Koursk.

A Ukrainian AS-90 self-propelled artillery vehicle fires towards Russian positions at the frontline on Pokrovsk direction, Donetsk region, Ukraine, Wednesday, Dec. 23, 2024. (AP Photo/Evgeniy Maloletka)
A Ukrainian AS-90 self-propelled artillery vehicle fires towards Russian positions at the frontline on Pokrovsk direction, Donetsk region, Ukraine, Wednesday, Dec. 23, 2024. (AP Photo/Evgeniy Maloletka)

Source

Associated Press
Associated Press

Les troupes nord-coréennes subissent de lourdes pertes dans les combats dans la région russe de Koursk et sont confrontées à des difficultés logistiques en raison des attaques ukrainiennes, ont déclaré jeudi les services de renseignement militaires ukrainiens.

L'agence de renseignement, connue sous son acronyme GUR, a indiqué que les frappes ukrainiennes près de Novoivanovka ont infligé de lourdes pertes aux unités nord-coréennes. Elle a ajouté que les troupes nord-coréennes étaient également confrontées à des problèmes d'approvisionnement et même à des pénuries d'eau potable.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a mentionné plus tôt cette semaine que 3000 soldats nord-coréens ont été tués et blessés dans les combats dans la région de Koursk.

Il s'agit de la première estimation significative par l'Ukraine des pertes nord-coréennes plusieurs semaines après que Kyiv a annoncé que la Corée du Nord avait envoyé 10 000 à 12 000 soldats en Russie pour l'aider dans cette guerre qui dure depuis près de trois ans.

La révélation des victimes intervient alors que l'administration de Joe Biden fait pression pour envoyer autant d'aide militaire que possible à l'Ukraine avant que le président élu Donald Trump ne prenne ses fonctions en janvier.

Les forces ukrainiennes ont lancé une incursion dans la région de Koursk en août, portant un coup important au prestige de la Russie et l'obligeant à déployer une partie de ses troupes dans l'est de l'Ukraine, où elles menaient une offensive lente.

L'armée russe a pu reprendre une partie du territoire de la région de Koursk aux forces ukrainiennes, mais n'a pas réussi à les déloger complètement.

Dans le même temps, la Russie a cherché à briser la résistance de l'Ukraine en lançant des vagues de frappes de missiles de croisière et de drones contre le réseau électrique ukrainien et d'autres infrastructures.

La dernière attaque, le matin de Noël, a impliqué 78 missiles et 106 drones, frappant des installations électriques, selon l'armée de l'air ukrainienne. Elle a affirmé avoir intercepté 59 missiles et 54 drones ainsi que d'avoir bloqué 52 autres drones.

La Russie a attaqué jeudi l'Ukraine avec 31 drones explosifs. Vingt ont été abattus et 11 autres n'ont pas atteint leur cible en raison du brouillage, a expliqué l'armée de l'air ukrainienne.

Dans le cadre de ce bombardement quotidien, les forces russes ont également frappé avec un drone un marché central à Nikopol, dans la région de Dnipropetrovsk, blessant huit personnes, selon les autorités locales.

Le président russe Vladimir Poutine a menacé jeudi que la Russie pourrait à nouveau frapper l'Ukraine avec le nouveau missile balistique hypersonique Oreshnik, qui a été utilisé pour la première fois le 21 novembre lors d'une frappe sur la ville ukrainienne de Dnipro.

S'adressant aux journalistes, Vladimir Poutine a souligné que la Russie ne disposait que de quelques missiles Oreshnik, mais a ajouté qu'elle n'hésiterait pas à les utiliser contre l'Ukraine.

«Nous ne sommes pas pressés de les utiliser, car ce sont des armes puissantes destinées à certaines tâches, a-t-il déclaré. Mais nous n'excluons pas leur utilisation aujourd'hui ou demain si nécessaire.»

M. Poutine a avancé que la Russie avait lancé la production en série de la nouvelle arme et a réaffirmé son plan de déploiement de certains missiles Oreshnik en Biélorussie, voisin et allié de la Russie. Le président autoritaire de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko, a soutenu jeudi que son pays pourrait en accueillir 10 ou plus.

L'Ukraine a riposté avec ses propres frappes de drones. L'armée avait frappé une usine à Kamensk-Shakhtynsky, dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, qui produit du propulseur pour missiles balistiques, d'après le Centre ukrainien des communications stratégiques.

«Cette frappe fait partie d'une vaste campagne visant à affaiblir les capacités des forces armées russes à mener des attaques terroristes contre des civils ukrainiens», a-t-il affirmé dans un communiqué.

Source

Associated Press
Associated Press