Début du contenu principal.
Environ 50 à 80 personnes, pour la plupart des étudiants, se sont inscrites à la première semaine de cours.
Une école d'été dite «révolutionnaire» commençait ce lundi après-midi au campement propalestinien du campus du centre-ville de l'Université McGill à Montréal. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a affirmé en conférence de presse qu’une enquête est en cours concernant une publication qui invite les gens à participer à des cours sur la «révolution» dans un «programme de camp d’été».
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a également été mise au courant, assure le SPVM. Le programme, qui inclut des conférences sur l'histoire palestinienne et le mouvement de résistance, doit s'étendre sur les quatre prochaines semaines. Les organisateurs le qualifient d'«éducation révolutionnaire» et promettent des cours de langue arabe et d'artisanat culturel.
Voyez le compte-rendu de Marie-Michelle Lauzon sur le sujet dans la vidéo liée à l'article.
Des politiciens fédéraux et provinciaux ont demandé le démantèlement du camp après qu'une affiche du programme d'été publiée la semaine dernière a montré une image de personnes tenant des fusils automatiques. Zaina Karim, porte-parole du programme, affirme que la photo est une image historique et que les organisateurs ne regrettent pas de l'avoir utilisée.
Mme Karim indique qu'environ 50 à 80 personnes, pour la plupart des étudiants, se sont inscrites à la première semaine de cours.
Pour l'heure, le SPVM n'a pas encore trouvé de raison d'intervenir au sujet d'intervenir au sujet de ces «cours».
L'inspecteur David Shane a précisé lundi que, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, 146 crimes haineux et 104 incidents haineux ont été recensés sur le territoire du SPVM.
Depuis le 7 octobre dernier, la police affirme avoir déployé plusieurs mesures afin de maintenir la paix et assurer la sécurité de tous, assurant être en étroite communication avec les représentants des communautés juives et musulmanes, en plus d'avoir été présente lors de plus de 250 manifestations.
Au moment d'écrire ces lignes, 31 dossiers en lien avec la guerre au Proche-Orientavaient été soumis au directeur des poursuites criminelles et pénales.
Pour ce qui touche à l’Université McGill, le SPVM rappelle que des procédures judiciaires sont présentement en cours. Ceci étant dit, les policiers restent à l’affût afin d’assurer la sécurité de tous.