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International

Le prince héritier saoudien dit vouloir investir 600 G$ aux États-Unis

La Maison-Blanche n'a pas réagi à la nouvelle. Il s'est entretenu par téléphone avec Trump.

Le président Donald Trump serre la main du prince héritier et ministre de la Défense saoudien Mohammed ben Salman lors d'une réunion bilatérale, à Riyad, le 20 mai 2017.
Le président Donald Trump serre la main du prince héritier et ministre de la Défense saoudien Mohammed ben Salman lors d'une réunion bilatérale, à Riyad, le 20 mai 2017.

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Associated Press
Associated Press

Le prince héritier d'Arabie saoudite a déclaré jeudi que le royaume souhaitait investir 600 milliards $ aux États-Unis au cours des quatre prochaines années, des propos qui interviennent après que le président Donald Trump ait évoqué un retour dans le royaume pour son premier voyage à l'étranger.

Les commentaires du prince héritier Mohammed ben Salmane, rapportés tôt jeudi par l'agence de presse saoudienne, ont été faits lors d'un appel téléphonique avec M. Trump.

 

«Le prince héritier a affirmé l'intention du royaume d'élargir ses investissements et ses échanges commerciaux avec les États-Unis au cours des quatre prochaines années, pour un montant de 600 milliards $, et potentiellement au-delà», indique le rapport.

La Maison-Blanche n'a pas donné de nouvelles immédiates de cet appel. Le prince héritier, dirigeant de facto du royaume riche en pétrole, s'est également entretenu avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio tôt jeudi.

Lundi, après son investiture, M. Trump a évoqué la possibilité de se rendre à nouveau au royaume pour son premier voyage à l’étranger, comme il l’avait fait en 2017.

«Le premier voyage à l’étranger a généralement lieu avec le Royaume-Uni, mais… je l’ai fait avec l’Arabie saoudite la dernière fois parce qu’ils ont accepté d’acheter pour 450 milliards $ de nos produits», a affirmé M. Trump aux journalistes dans le bureau ovale. «Si l’Arabie saoudite voulait acheter 450 milliards $ supplémentaires ou 500 milliards $ – nous augmenterons le prix pour toute l’inflation – je pense que j’irais probablement.»

La visite de 2017 au royaume a déclenché le boycottage de plusieurs années du Qatar par quatre pays arabes, dont le royaume.

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Associated Press
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