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«On ne se le cachera pas, c'est inquiétant […] On va voir ce qui va vraiment être la réalité au 1ᵉʳ février», indique le directeur des communications des Producteurs et productrices acéricoles du Québec, Joël Vaudeville.
Celui-ci rappelle que beaucoup d’emplois sont en jeu, alors que le sirop d’érable constitue le troisième produit agricole à être exporté vers les États-Unis, après les produits maraîchers et le porc.
«On n’est pas un petit joueur. Le sirop d’érable, c’est rendu dans les ligues majeures de la production agricole québécoise et on s’attend à être traité avec cette importance de la part du gouvernement du Québec», plaide-t-il.
Le producteur acéricole et président des Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie, Jonathan Blais, rappelle que ses collègues et lui ont affaire à une compétition pratiquement inexistante au sud de la frontière.
«Ils ne sont pas autosuffisants. Ils ont besoin de notre volume de sirop. En nous pénalisant, ils pénalisent les consommateurs et les transformateurs américains», mentionne-t-il.
M. Vaudeville abonde dans le même sens et évoque la position «dominante» du Québec dans le marché international. «On représente 72% de la production mondiale. Les États-Unis ne peuvent pas se tourner vers un autre marché pour importer du sirop d’érable», soulève-t-il.
Malgré leur position avantageuse, M. Vaudeville précise que les producteurs acéricoles font beaucoup d’effort pour diversifier leurs destinations d’exportation et donne en exemple les marchés asiatiques et australiens.
Au Québec, on compte 13 500 acériculteurs et acéricultrices.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.