Début du contenu principal.
Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, estime qu’il est nécessaire d’appliquer des réformes «costaudes» pour redonner confiance à la population envers les institutions démocratiques du Québec.
Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, estime qu’il est nécessaire d’appliquer des réformes «costaudes» pour redonner confiance à la population envers les institutions démocratiques du Québec.
C’est en ce sens que «PSPP» a promis une série de mesures qu’il mettra en place s’il devient premier ministre le 3 octobre prochain. D’une part, il soutient qu’il effectuera un changement du mode de scrutin. «C’est un engagement qu’on a pris. On ne le renie pas», a-t-il fait savoir.
Le PQ souhaite également doubler les budgets de la vérificatrice générale pour lui permettre de «couvrir plus large» et avoir un «plus grand mandat». On élargira aussi la fonction pour le directeur parlementaire du budget afin d’éviter une «manipulation partisane du budget».
Le péquiste s’engage à donner une «véritable liberté de parole» aux députés qui ne sont pas ministres pour leur permettre de bien identifier les problèmes de leur région. «Il y aura toujours une certaine forme de ligne de parti, mais là c'est rendu qu'on ne peut plus nommer les problématiques dans notre comté. Si on ne nomme pas les problématiques, comment voulez-vous qu'on les solutionne», affirme-t-il.
«Lorsqu'on se compare à d'autres démocraties occidentales, on a l'impression qu'au Québec on a un roi élu qui fait ce qu'il veut, que le pouvoir est concentré dans une petite clique de personnes, et que les contre-pouvoirs et les mécanismes de reddition de comptes sont trop peu nombreux», a-t-il aussi déclaré.
Le PQ désire également mettre sur pied une période de questions citoyenne «au moins une fois par session parlementaire» et une période de questions pour le premier ministre. «Ça pourrait être géré par le cabinet du président de l'assemblée, par exemple. Ça prendrait la forme d'une assemblée citoyenne comme en Écosse», a-t-il expliqué, ajoutant vouloir aussi une période de questions s'adressant uniquement au premier ministre chaque semaine.
Un gouvernement péquiste s’attaquera aussi à la réforme de la Loi sur l’accès à l’information. «Actuellement, la Loi est beaucoup trop laxiste et ne permet pas aux journalistes de bien faire leur travail», a fait savoir «PSPP» qui tenait son point de presse devant l'Assemblée nationale à Québec.
Le parti propose aussi d'instaurer une période de questions citoyenne, au moins une fois par session parlementaire ainsi qu'une période de questions s'adressant uniquement au premier ministre, chaque semaine.
La formation souverainiste s'engage aussi à rendre la Direction générale de la santé publique totalement indépendante du conseil des ministres et du premier ministre.
La formation souverainiste reproche un certain manque de transparence de l'appareil gouvernemental et une ingérence politique dans certaines décisions.
Avec des informations de Frédéric Lacroix-Couture de la Presse canadienne