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Politique

Le Parti conservateur s'excuse pour les messages automatisés concernant Alain Rayes

Dans une publication relayée sur les réseaux sociaux tard mercredi soir, le Parti conservateur du Canada s'est excusé pour le message texte automatisé envoyé plus tôt aux membres du parti dans la circonscription de Richmond-Arthabaska.

 Un texto avait été envoyé plus tôt dans la journée de mercredi aux militants conservateurs de «l'équipe unie de Pierre Poilievre», un moyen de pression sur M. Rayes.
Un texto avait été envoyé plus tôt dans la journée de mercredi aux militants conservateurs de «l'équipe unie de Pierre Poilievre», un moyen de pression sur M. Rayes.

Dans une publication relayée sur les réseaux sociaux tard mercredi soir, le Parti conservateur du Canada s'est excusé pour le message texte automatisé envoyé plus tôt aux membres du parti dans la circonscription de Richmond-Arthabaska et qui invitait ceux-ci à réclamer la démission du député Alain Rayes.

 Un texto avait été envoyé plus tôt dans la journée de mercredi aux militants conservateurs de «l'équipe unie de Pierre Poilievre», un moyen de pression sur M. Rayes.

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C'est du moins ce qu'a avancé celui qui a quitté le parti après l'élection de Pierre Poilievre à la tête du parti, dans une entrevue avec Radio-Canada. On peut lire dans le texto qui a été envoyé aux militants conservateurs: «ALERTE: Votre député Alain Rayes vient de quitter le Parti conservateur. Il a décidé de ne pas combattre l’inflation de Trudeau avec l’équipe unie de Pierre Poilievre. Alain, appelez son bureau dès maintenant et dites-lui de démissionner de son poste de député.»

«Je suis tombé en bas de ma chaise», a raconté en entrevue M. Rayes qui a lui-même reçu le texto, tout comme ses enfants, son épouse, ses parents et des amis.

Le message texte représentait selon M. Rayes une «opération de salissage» et d'«intimidation» du parti visant à ce que les autres députés conservateurs qui songent à quitter le navire sachent «ce qui arrive si vous décidez de partir du Parti conservateur».

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Avec des informations d'Alex Sauro, Noovo Info, et de Michel Saba, La Presse canadienne.