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La CAQ veut déployer l’hospitalisation à domicile partout en province
La Coalition avenir Québec continue son élan de promesses électorales en santé, cette fois, en proposant un plan pour déployer un service d’hospitalisation à domicile partout au Québec.
La Coalition avenir Québec (CAQ) continue son élan de promesses électorales en santé, cette fois, en proposant un plan pour déployer un service d’hospitalisation à domicile dans tous les établissements de santé de la province d’ici 2026.
Le chef caquiste François Legault a fait cette annonce à Laval, dimanche. La CAQ prévoit transférer chaque année «des centaines» de patients des hôpitaux à leurs domiciles pour y poursuivre leurs soins.
Le coût de la mesure est évalué à 235 millions de dollars.
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«Ce qu’on propose, c’est de rendre accessible l’hospitalisation à domicile dans tous les établissements de santé au Québec au cours du mandat. C’est une approche gagnant-gagnant. On libère des lits à l’hôpital. Et il y a beaucoup de patients qui préfèrent poursuivre leur convalescence à la maison», a déclaré M. Legault
L'hospitalisation à domicile serait offerte selon des critères stricts. Il faudrait que:
- le patient donne son consentement;
- sa condition clinique permette des soins à domicile;
- le patient ait un proche aidant disponible;
- le patient réside dans un périmètre prédéterminé de l'hôpital.
La CAQ vise une clientèle adulte, souffrant notamment de maladies chroniques, et même de problèmes de santé mentale. Le parti précise que les enfants ne seraient pas admissibles à ce programme.
«On pense que c'est une approche gagnant-gagnant, a affirmé M. Legault. Un, ça libère des lits, et deux, il y a beaucoup de patients qui préfèrent être ''hospitalisés'' à la maison.»
Bien que le concept ait fait ses preuves ailleurs dans le monde, le Québec testerait plusieurs stratégies et formes d'hospitalisation à domicile.
Dans certains cas, on miserait sur des équipes multidisciplinaires pour effectuer des visites à domicile, alors que dans d'autres cas, on pourrait déployer une forme d'hospitalisation suivie virtuellement.
Il n'est d'ailleurs pas exclu d'installer une caméra chez le patient, un peu à l'image de ce qui se fera dans les maisons des aînés, a laissé savoir le chef caquiste, qui ajoute: «Il faut vivre en 2022.»
Cinq premières unités d’hospitalisation à domicile seraient déployées dans les régions du Grand Montréal et de la Capitale-Nationale d’ici la fin de 2023.
Avec un ratio de deux lits par 1000 habitants, le Québec a une capacité hospitalière plus faible que celle de certains pays développés comparables, selon la fiche technique de la CAQ.
Contre Bill 96
Les Lavallois rencontrés au Marché 440 lui ont d'ailleurs réservé un accueil chaleureux.
Au moins une vingtaine de personnes venues faire leurs emplettes au célèbre marché ont félicité M. Legault pour son bon travail.
Toutefois, Maria, qui a tu son nom de famille, n'avait pas le cœur à la fête. «Je suis une anglophone et je ne suis pas d'accord avec la Loi 96», a-t-elle lancé au premier ministre sortant.
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«Oui, mais c'est important de protéger la langue française», lui a-t-il répondu dans la langue de Shakespeare.
Malgré ses frustrations, Maria est catégorique - elle ne votera pas libéral. «Les libéraux seront une minorité, ils ne seront pas au pouvoir, alors il faut voter pour la CAQ», a-t-elle affirmé aux journalistes.
Bélanger «extrêmement satisfaite»
Par ailleurs, la candidate caquiste dans Prévost, et ex-PDG du CIUSSS Centre-Sud, Sonia Bélanger, s'est déclarée «extrêmement satisfaite» de la gestion de la pandémie par le gouvernement Legault.
«Ce que je retiens, c'est que nous nous sommes adaptés très rapidement, et il y a quand même eu des succès dans cette opération, notamment tout le volet de la vaccination», a-t-elle affirmé.
Y a-t-il eu des erreurs? «Je ne veux pas parler d'erreurs; moi, je parle plutôt de pistes d'amélioration.»
Sonia Bélanger tente de conserver, dans le giron de la CAQ, le siège de la ministre sortante des Aînés, Marguerite Blais, qui a choisi de ne pas se représenter.