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La cheffe de cabinet du premier ministre Justin Trudeau a fourni peu de détails à un comité de la Chambre des communes chargé d'étudier l'ingérence étrangère lors des deux dernières élections.
La cheffe de cabinet du premier ministre Justin Trudeau a fourni peu de détails à un comité de la Chambre des communes chargé d'étudier l'ingérence étrangère lors des deux dernières élections, frustrant les élus de l'opposition qui affirment que son manque de réponses vendredi érodera la confiance.
Katie Telford a déclaré qu'elle ne devrait pas témoigner devant le comité de la procédure et des affaires de la Chambre pour répondre aux questions sur la sécurité nationale, mais qu'elle a accepté de le faire parce qu'elle veux que le Parlement fonctionne.
En tant que conseillère principale du premier ministre Justin Trudeau, Mme Telford possède une habilitation de sécurité top secret.
«Au cours de mes années à ce poste, j'ai vu un large éventail d'informations provenant de toutes les régions du monde. Certaines d'entre elles étaient fausses? certaines d'entre elles, exactes, a-t-elle déclaré. Certains que nous ne saurons peut-être jamais, ou seulement avec le temps apprendrons-nous si c'est vrai.»
Mme Telford a affirmé qu'elle était limitée dans ce qu'elle pouvait divulguer au comité, car cela pourrait mettre les Canadiens en danger, nuire aux relations du pays avec ses alliés et mener à une incapacité à obtenir de futurs renseignements.
Les conservateurs ont pressé Mme Telford de confirmer des allégations spécifiques relatées dans de récents reportages alléguant que la Chine s'était ingérée dans les élections fédérales de 2019 et 2021.
Mme Telford a suggéré que certains des rapports étaient inexacts, sans fournir de détails. Elle a dit qu'elle n'agirait pas en dehors des limites fixées par le Service canadien du renseignement de sécurité, dont le directeur a déjà témoigné devant le comité.
Le député conservateur Michael Cooper a déclaré que son manque de réponses n'inspirait pas confiance en la matière et invitait plutôt à la suspicion.
Dans une «question-commentaire», leader parlementaire adjointe du Bloc québécois, Christine Normandin, a estimé, après avoir énuméré des informations préoccupantes sur l'ingérence étrangère, qu'il devient «trop gros pour être quelque chose qui est maintenu à l'interne plutôt que de faire l'objet d'une enquête publique indépendante», ce que sa formation et les deux autres partis d'opposition continuent de réclamer.
Mme Thelford lui a répondu, en anglais, que «c'est exactement pourquoi» le premier ministre a nommé David Johnston rapporteur spécial pour enquêter sur les allégations d'ingérence étrangère lors des deux dernières élections fédérales.
Ses recommandations, qui pourraient impliquer de demander une enquête publique ou un autre processus d'examen indépendant, seront rendues publiques.
Le gouvernement libéral a dit qu'il se plierait aux recommandations.
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Les néo-démocrates ont déclaré que les allégations parues dans les médias entraînaient «un manque de confiance des Canadiens envers les institutions».
Mme Telford a déclaré que l'ingérence étrangère ne relève pas de l'autorité du premier ministre ou du cabinet, et si une mesure disciplinaire est nécessaire, elle est traitée par les agences de sécurité nationale, y compris la GRC, ainsi qu'Élections Canada.