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L'avocat Mark Polley a indiqué qu'il exigeait que Global News présente «des excuses et une rétractation complètes» pour avoir publié ce qu'il décrit comme des «déclarations fausses, malveillantes, irresponsables et diffamatoires» à propos de M. Dong.
Un avocat du député fédéral Han Dong a signifié à Global News et à sa société mère, Corus Entertainment, un avis de diffamation relativement à la diffusion d'un reportage alléguant que l'élu de Toronto aurait parlé à un diplomate chinois pour retarder la libération de deux Canadiens.
L'avocat Mark Polley a indiqué qu'il exigeait que Global News présente «des excuses et une rétractation complètes» pour avoir publié ce qu'il décrit comme des «déclarations fausses, malveillantes, irresponsables et diffamatoires» à propos de M. Dong, désormais député indépendant de Don Valley North.
La semaine dernière, le réseau Global a révélé, sous la foi de sources anonymes de sécurité, que M. Dong aurait conseillé en privé en février 2021 à un haut diplomate chinois de retarder la libération de Michael Kovrig et Michael Spavor.
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Global News avait aussi publié des allégations selon lesquelles M. Dong avait profité de l'ingérence chinoise dans le processus électoral canadien.
La Presse Canadienne n'a pas pu confirmer de façon indépendante les allégations contre le député, qui n'a pas encore déposé de déclaration devant le tribunal.
Une porte-parole du réseau Global et de Corus Entertainment a mentionné qu'elle n'était pas en mesure de commenter puisque les deux entreprises avaient reçu un avis de diffamation.
Rishma Govani a toutefois fait valoir que Global était régi par un ensemble rigoureux de principes et de pratiques journalistiques.
Dans sa déclaration écrite, l'avocat de M. Dong mentionne que le député veut blanchir son nom.
«M. Dong respecte et soutient le rôle essentiel que joue un journalisme responsable dans une société libre et démocratique. En effet, la famille de M. Dong est venue au Canada à la recherche de ces mêmes valeurs», affirme-t-il.
«Il a voté à la Chambre des communes pour une enquête publique sur l'ingérence électorale étrangère parce qu'il pense que la vérité devrait être connue», ajoute l'avocat.