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La golfeuse Maude-Aimée Leblanc à l'écart du jeu pour huit semaines
Une fracture «sévère» au doigt force l'athlète à prendre une pause.
Mauvaise nouvelle pour la golfeuse de Sherbrooke, Maude-Aimée Leblanc.
L'athlète de 34 ans sera à l'écart du jeu pour une période d'au moins huit semaines, en raison d'une fracture «sévère» à l'annulaire de la main gauche, un doigt très important pour l'élan arrière au golf.
«L'accident est survenu il y a neuf jours, alors qu'elle tentait d'attraper un ballon de football pendant qu'elle jouait avec des jeunes», a précisé son directeur exécutif et caddy qui l'accompagne pendant la saison, Carl Mercure.
Malgré cette blessure, Maude-Aimée Leblanc avait poursuivi son parcours sur le circuit de la Ladies Professionnal Golf Association (LPGA) pour cumuler de précieux revenus.
Elle avait obtenu l'accord des spécialistes pour poursuivre la compétition.
Le 1er juin dernier, blessée, elle avait tout de même participé à l'Open Mizuho Americas sur le prestigieux terrain Liberty National dans l'État du New Jersey.
«Même si elle était blessée, elle performait bien dans des circonstances douloureuses lors de sa ronde de jeudi et en début de ronde vendredi. Il s'agissait de son septième tournoi de la saison et elle a tout fait pour chasser la douleur. Malheureusement, la blessure était trop difficile à surmonter. Elle n'a pu faire la coupure et les radiographies nous ont montré ce qu'on redoutait», d'expliquer Carl Mercure.
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Commanditaires
Maude-Aimée Leblanc sera opérée dans la grande région de New York, mardi.
Son temps de réhabilitation est estimé à huit semaines.
La golfeuse ne compte toutefois pas rester les bras croisés.
«Les besoins financiers pour participer au circuit de la LPGA représentent des centaines de milliers de dollars pour les athlètes. Cela avant même d'avoir frappé une première balle dans l'année. La LPGA travaille très fort pour augmenter les bourses, mais cela ne représente qu'une fraction comparé à la PGA. Cela met un défi additionnel sur les épaules des femmes pour gagner leur vie», soutient le directeur exécutif Carl Mercure.
«Une athlète de la LPGA en 80e place, en 2022, a gagné seulement 17% du salaire d'un golfeur de la PGA, si on compare au même rang. Est-ce que les femmes dans notre société, en Amérique du Nord, valent que 20% du salaire d'un homme pour le même travail?»
Carl Mercure soutient qu'en Asie, les golfeuses professionnelles sont mieux encadrées et peuvent recevoir plus de soutien financier.
Appuis
La pause de huit semaines permettra sussi à Maude-Aimée Leblanc d'obtenir les appuis de ses pairs, ici, au Québec.
Non seulement financier, mais aussi, de la part des golfeurs professionnels de la province.
«Ce sera un moment important pour Maude-Aimée, afin qu'elle obtienne un meilleur appui financier, mais aussi, un appui des autres golfeurs professionnels québécois masculins qui sympathisent avec Maude à gagner sa vie. Plusieurs très gros noms de la PGA, du Québec, ont déjà mentionné intérêt à la soutenir lors d'un évènement ddans les mois à venir», de conclure Carl Mercure.
Rappelons que la saison de Maude-Aimée Leblanc s'était amorcée en janvier dernier en Asie, avant de se déplacer aux États-Unis, à la fin du mois de mars.
Elle avait pris part à sa première compétition de la saison en Arizona, où elle avait terminé à égalité au 48e rang.
Elle remporta sa plus grosse bourse de la saison, une semaine plus tard en Californie, soit 26 233$.
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