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Sonia Lebel affirme que son gouvernement «est très conscient» des impacts qui pourraient découler d'une grève générale illimitée et insiste pour rassurer les parents «qu'il y a un travail colossal qui se fait aux tables de négociations».
La ministre responsable de l'Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, lançait un message jeudi matin aux parents inquiets du déclenchement d'une éventuelle grève générale illimitée dans le réseau de l'éducation.
Dans un message partagé sur X, Sonia Lebel affirme que son gouvernement «est très conscient» des impacts qui pourraient découler d'une grève générale illimitée et insiste pour rassurer les parents «qu'il y a un travail colossal qui se fait à l'heure actuelle aux tables de négociations».
La présidente du Conseil du trésor stipule toutefois que c'est aux syndicats «de faire un pas concret» vers le gouvernement «pour éviter» une telle grève.
«Notre 4e offre, qui représente au total 8 milliards $ d’argent public, est sérieuse et mérite une première contre-offre de la part des syndicats. De plus, une chose demeure : on doit avoir le courage de faire les changements nécessaires pour offrir de meilleurs services aux Québécois», a-t-elle écrit.
#négos #polqc pic.twitter.com/MbSgZoiHbo
— Sonia LeBel (@slebel19) November 16, 2023
Cette publication survient alors que des parents, qui affirment appuyer les revendications des enseignants et du personnel de soutien, ont manifesté leur inquiétude face aux grèves dans les écoles, notamment pour la réussite scolaire de leur enfant.
À voir : Grève dans les écoles: des parents inquiets pour la réussite scolaire de leur enfant
Les membres du Front commun du secteur public — soit un total de 420 000 travailleurs des réseaux de la santé, des services sociaux, de l'éducation et du niveau collégial, membres de la CSQ, l'APTS, la CSN et la FTQ — seront en grève les 21, 22 et 23 novembre prochain. Dans le secteur de l'éducation, ce mouvement de grève force la fermeture complète des établissements d'enseignement, notamment au primaire et au secondaire.
Les services de garde aussi seront fermés et les activités parascolaires seront annulées.
À voir également : L'impact de la grève des enseignants et du Front commun sur les écoles de Québec
Les quelque 65 000 enseignants du primaire et du secondaire, membres de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), déclencheront pour leur part une grève générale illimitée à compter du 23 novembre.
Lundi, une cinquantaine d'enseignantes et d'enseignants, membres de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), ont manifesté lundi matin devant le bureau du premier ministre François Legault à Montréal. Les manifestants ont demandé à M. Legault: «Soyez le premier ministre de l'Éducation».
Les membres du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) seront eux en grève les 23 et 24 novembre, à moins d'une entente d'ici là. Les activités d'une dizaine de cégeps seront perturbées.
Le SPGQ représente 739 employés dans les cégeps de Jonquière, de l'Abitibi-Témiscamingue, de Sainte-Foy à Québec, de Trois-Rivières, de Saint-Hyacinthe, de Lanaudière, de Thetford, de Montmorency à Laval, ainsi que dans les cégeps André-Laurendeau et Bois-de-Boulogne à Montréal. Il s'agit de conseillers pédagogiques, de conseillers en orientation, de psychologues, de chercheurs et de bibliothécaires, entre autres. La question salariale est au coeur du litige.