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Le juge Peter Osborne de la Cour supérieure de l’Ontario a indiqué qu’il continuerait d’entendre les requêtes.
La Baie d’Hudson revient mercredi devant le tribunal, alors qu’elle a demandé l’autorisation de liquider tous ses magasins en raison de difficultés financières.
Le juge Peter Osborne de la Cour supérieure de l’Ontario a indiqué dans un nouveau document qu’il continuerait d’entendre les requêtes relatives au détaillant en difficulté qui a déposé une demande de protection contre ses créanciers plus tôt ce mois-ci.
M. Osborne a précisé qu’il pourrait également donner au détaillant et aux autres organisations touchées par la demande de protection contre ses créanciers des directives sur la marche à suivre.
Le juge a passé la journée de lundi à entendre La Baie d’Hudson expliquer comment elle poursuit sa recherche de financement pour maintenir l’entreprise en vie, mais que les 23 millions $ récoltés jusqu’à présent ne sont pas suffisants et nécessitent une liquidation complète de l’entreprise, mettant en péril 9364 emplois, selon les avocats de la plus ancienne entreprise du Canada.
Des propriétaires, des fournisseurs et d’autres entreprises ont également comparu à l’audience, nombre d’entre eux se plaignant de la rapidité avec laquelle le dossier a évolué, conduisant à la liquidation des 80 magasins La Baie d’Hudson, de 3 magasins Saks Fifth Avenue et de 13 magasins Saks Off 5th au Canada.
Certains avocats les représentant ont fait valoir que leurs clients n’avaient pas eu suffisamment de temps pour envisager d’autres solutions pour aider le détaillant.
D’autres se sont également opposés à la demande de La Baie d'Hudson de cesser de payer les loyers aux propriétaires.
À la fin de l’audience de lundi, le juge Osborne a déclaré dans son document déposé mardi qu’il était clair pour lui que «de nombreux points suscitaient de vifs désaccords».
La situation de La Baie d’Hudson évoluant si rapidement, M. Osborne estimait que «de nombreuses parties n’avaient pas eu le temps d’assimiler pleinement les événements pertinents» ni les «dossiers de requête complexes et volumineux» présentés à la Cour.
Il a toutefois observé que de nombreuses parties étaient prêtes à «engager des discussions de bonne foi afin de déterminer si certains points pouvaient être circonscrits ou résolus».
Le juge Osborne a demandé à toutes les parties de tenter de résoudre certains désaccords entre elles et a demandé au préposé à l’enregistrement magnétique, un cabinet indépendant d’experts-comptables et de spécialistes en insolvabilité mandaté pour la protection contre les créanciers, de lui rendre compte de toute avancée d’ici mardi après-midi.
M. Osborne a indiqué avoir depuis entendu le préposé, Alvarez & Marsal, lui faire savoir que des «progrès significatifs» avaient été réalisés, mais qu’il fallait plus de temps pour poursuivre les discussions.
«Dans les circonstances, je suis prêt à le faire, même pour une très courte période», a énoncé le juge Osborne.