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Société

Grève des chauffeurs du RTC: la demande pour les taxis est en hausse à Québec

La demande pour les taxis et les Uber est en hausse à Québec.

/ Noovo Info

La Ville de Québec a été privée de ses autobus pour une troisième journée consécutive.

Les 900 chauffeurs du RTC ont déclenché la grève samedi devant l’impossibilité de s’entendre avec l’employeur pour le renouvèlement de la convention collective.

Les négociations doivent reprendre mardi en présence d’un conciliateur. Les discussions achoppent principalement sur la question salariale.

 

Pendant ce temps, la demande pour les compagnies de taxi et de transport comme Uber est en hausse à Québec.

Ils ont vu la demande monter en flèche depuis le déclenchement de la grève, samedi.

Le maire de Québec, Bruno Marchand, espère toujours un règlement avant l’ouverture du Festival d’été de Québec (FEQ), jeudi, mais il n’est pas question de régler ce conflit à tout prix.

Lors d’un point de presse lundi après-midi, M. Marchand a répété qu’il faut respecter la capacité de payer des contribuables.

Il n’exclut toujours pas de demander à Québec une loi spéciale pour rétablir le service.

Un service essentiel?

Le maire juge par ailleurs qu’il est maintenant trop tard pour contester la décision du tribunal administratif du travail qui considère que le transport en commun à Québec n’est pas un service essentiel.

Il ajoute qu’il revient au gouvernement provincial de revoir la loi en vertu de laquelle le tribunal a pris sa décision.

Alors que le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) investit des milliards dans le transport collectif, le maire de Québec y voit une incohérence.

La présidente du RTC, Maude Mercier-Larouche, a rappelé que Québec avait décidé de maintenir le transport en commun pendant la pandémie, en raison de son caractère essentiel.