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Politique

François-Philippe Champagne semble lier son «destin» politique à celui de Mark Carney

«Je vous dirais, le destin de l'un est un peu relié au destin de l'autre dans cette aventure-là», a dit le ministre de l'Innovation.

Le ministre de l'Innovation, François-Philippe Chamapagne, et l'ex-gouverneur de la Banque du Canada et désormais candidat à la chefferie du Parti libéral du Canada, Mark Carney, en marge d'une retraite du caucus libéral à Nanaimo, en Colombie-Britanique, le 10 septembre dernier.
Le ministre de l'Innovation, François-Philippe Chamapagne, et l'ex-gouverneur de la Banque du Canada et désormais candidat à la chefferie du Parti libéral du Canada, Mark Carney, en marge d'une retraite du caucus libéral à Nanaimo, en Colombie-Britanique, le 10 septembre dernier.
Émilie Bergeron
Émilie Bergeron / La Presse canadienne

Le ministre québécois François-Philippe Champagne semble lier son avenir politique à celui du candidat à la chefferie du Parti libéral qu'il appuie, Mark Carney. 

Dans une mêlée de presse en marge d'un événement organisé par le Regroupement des Chambres de commerce de la Mauricie, dans sa circonscription, l'élu n'a pas voulu officialiser, vendredi, son intention de se porter candidat comme député aux prochaines élections fédérales.

M. Champagne a plutôt insisté sur sa vision d'un «Canada ambitieux» incarnée, selon lui, par M. Carney, comme il l'avait fait au cours de l'événement, quelques instants avant de s'entretenir avec les journalistes.

«C'est dans cet esprit-là qu'on s'est associés l'un et l'autre. Alors, je vous dirais, le destin de l'un est un peu relié au destin de l'autre dans cette aventure-là», a dit le ministre de l'Innovation.

Il a tenu à ajouter que c'est ce qu'il entendra de la population de sa circonscription qui pourrait faire pencher la balance dans le choix de solliciter ou non un autre mandat comme député.

«Si c'est la volonté des gens, bien évidemment, c'est ça qui nous motive dans une décision», a dit l'élu de Saint-Maurice—Champlain.

La course à la direction du Parti libéral du Canada (PLC) compte désormais quatre candidats, après la disqualification, vendredi soir, de Ruby Dhalla par les autorités du parti pour non-respect de certaines règles de la course. Ces candidats doivent croiser le fer, lundi et mardi prochain, au cours de deux débats - un dans chacune des langues officielles.

Puis, mercredi, les membres du PLC inscrits pourront commencer à voter pour déterminer l'issue de la course à la succession de l'actuel premier ministre, Justin Trudeau.

Mis à part Mark Carney, qui est donné favori dans des sondages, les autres candidats sont l'ex-ministre des Finances Chrystia Freeland, l'ancienne leader parlementaire Karina Gould et l'ex-député montréalais Frank Baylis.

Mme Gould a soutenu, dans une déclaration transmise par sa campagne, qu'elle aimerait pouvoir compter sur M. Champagne au sein de son équipe si elle remporte la course.

«Le ministre Champagne est un collègue que j’apprécie beaucoup, un député exceptionnel, un ministre très efficace et un défenseur infatigable des intérêts du Québec, peut-on lire. Si je suis choisie comme cheffe, j’espère qu’il continuera de faire partie du Parti libéral, et je serais ravie de l’avoir à mes côtés dans mon équipe.»

L'homme d'affaires Frank Baylis croit pouvoir rallier les élus des différents camps sous sa gouverne, advenant qu'il accède à la chefferie. «Frank Baylis travaillera honnêtement et ouvertement avec les élus en poste pour qu'ils et elles se sentent accueillis et entendus et pour que leurs idées et opinions soient reflétées dans les décisions prises par le parti», a déclaré sa campagne.

L'équipe de Mme Freeland n'avait pas répondu, au moment d'écrire ces lignes, à la demande de commentaire de La Presse Canadienne.

Le prochain chef du PLC et premier ministre sera connu le 9 mars.

Émilie Bergeron
Émilie Bergeron / La Presse canadienne