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Politique

Des responsables iraniens visés par de nouvelles sanctions du Canada

La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a annoncé une interdiction de voyager au Canada et un gel des avoirs touchant neuf personnes et une prison pour «de violations graves et systématiques des droits de la personne».

Des membres de la communauté iranienne et leurs partisans se rassemblent en solidarité avec les manifestants en Iran, après que Mahsa Amini, 22 ans, est décédée en garde à vue pour avoir prétendument porté un hijab de manière inappropriée, à Ottawa le dimanche 25 septembre 2022.
Des membres de la communauté iranienne et leurs partisans se rassemblent en solidarité avec les manifestants en Iran, après que Mahsa Amini, 22 ans, est décédée en garde à vue pour avoir prétendument porté un hijab de manière inappropriée, à Ottawa le dimanche 25 septembre 2022.

Source

La Presse canadienne
La Presse canadienne

Le Canada a imposé de nouvelles sanctions aux responsables iraniens qu'Ottawa blâme pour l'arrestation de Mahsa Amini, dont la mort a déclenché de vastes manifestations contre le régime en septembre dernier. 

La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a annoncé une interdiction de voyager au Canada et un gel des avoirs touchant neuf personnes et une prison pour «de violations graves et systématiques des droits de la personne».

La liste comprend quatre membres de la soi-disant police des mœurs que le Canada accuse de faire partie de l'escadron qui a arrêté Mahsa Amini au motif qu'elle ne portait pas correctement le hijab.

Elle comprend également un chef régional du Corps des gardiens de la révolution islamique pour les zones où ce groupe militaire a violemment réprimé les manifestations, dans la province de Sistan-et-Baloutchistan.

La onzième série de sanctions du Canada contre l'Iran depuis l'automne dernier comprend aussi la prison de Gohardasht, un établissement notoire à l'ouest de Téhéran également connu sous le nom de Rajaei Shahr, où l'État a exécuté de nombreuses personnes.

Les sanctions incluent également la haute direction de la société de drones Paravar Pars, qui aurait envoyé des armes pour soutenir l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

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La Presse canadienne
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