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À Montréal, des manifestants pro-LGBTQ+ étaient réunis mercredi matin devant les bureaux du premier ministre du Québec, François Legault, rue Sherbrooke Ouest, afin de dénoncer l'initiative «1MillionMarch4Children».
Des échanges houleux entre manifestants et contre-manifestants ont lieu mercredi un peu partout au pays autour des directives scolaires en matière d’identité de genre.
Des affiches créées par un groupe appelé «Million March for Children» indiquent que les participants s'unissent contre ce qu'ils appellent «l'idéologie du genre» dans les écoles du pays.
Les manifestations sont liées à certaines politiques au pays, notamment au Nouveau-Brunswick et en Saskatchewan, qui exigent dorénavant que les jeunes obtiennent le consentement de leurs parents avant que les enseignants puissent utiliser leurs prénoms et pronoms préférés à l'école.
Une manifestante donne un coup de pied à un drapeau de la fierté transgenre devant la Colline du Parlement à Ottawa, le mercredi 20 septembre 2023. | Photo - Patrick Doyle, La Presse canadienne
Mais les rassemblements se heurtent à des contre-manifestants, qui affirment que ces nouvelles politiques constituent une violation des droits des enfants. Ils estiment aussi que ce ne devrait pas être aux enseignants de dévoiler aux parents que leur enfant est trans.
Photo - Patrick Doyle, La Presse canadienne
À Montréal, la «Manifestation pour le droit parental» se tenait devant le bureau du premier ministre François Legault, au centre-ville. On pouvait voir des affiches aux slogans «Les parents savent le mieux» ou «Garder l'innocence des enfants». Il y avait aussi en face des contre-manifestants pour les droits des personnes trans.
À Ottawa, où des milliers de personnes sont face à face devant la colline du Parlement, le chef néo-démocrate, Jagmeet Singh, a dirigé un groupe de contre-manifestants sur la rue Wellington.
Des personnes manifestent contre les programmes d'orientation sexuelle et d'identité de genre dans les écoles, à Ottawa, le mercredi 20 septembre 2023. | Photo - La Presse canadienne/Justin Tang
À Fredericton, le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, a déclaré mercredi aux journalistes que les parents devaient être informés si leur enfant remet en question son identité de genre.