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Un préposé aux bénéficiaires a révélé à Noovo Info qu’il resterait seulement 17 infirmières en poste au bloc opératoire et qu'aucune chirurgie n'aurait eu lieu depuis le début du «sit-in».
Une trentaine d'employés du bloc opératoire de l’Hôpital Fleurimont, à Sherbrooke, ont déclenché un sit-in jeudi afin de dénoncer leurs conditions de travail, a confirmé le CIUSSS de l’Estrie-CHUS à Noovo Info.
Des infirmières, des médecins et des inhalothérapeutes participeraient au sit-in.
Selon la direction de l'hôpital, le désaccord porte sur l'application de clauses de la convention collective. Les employés rencontrés sur place disent dénoncer la décision de la direction, qui souhaite abolir le droit de «don de quart de travail» — ce qui signifie qu'une infirmière peut demander à sa collègue de faire son quart de travail.
Malgré le sit-in, le CIUSSS de l’Estrie-CHUS avait initialement affirmé qu’aucune chirurgie n’avait été annulée. Cependant, un préposé aux bénéficiaires a révélé à Noovo Info qu’il resterait seulement 17 infirmières en poste au bloc opératoire — contrairement aux 70 infirmières attendues — et qu'aucune chirurgie n'aurait eu lieu depuis le début du sit-in. Certaines chirurgies d’enfants auraient été reportées.
Vers 11h45, le CIUSSS de l'Estrie-CHUS a corrigé le tir en admettant que des chirurgies ont bel et bien été reportées.
Selon nos informations, l’assistante-cheffe aurait du bloc opératoire aurait remis sa démission jeudi matin.
Dans un point de presse en après-midi jeudi, le directeur des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques du CIUSSS, Yan Belzile, a qualifié la grève d'illégale et affirmé que des chirurgies avaient eu à être reportées.
Des discussions seraient en cours avec le syndicat concernant la reprise du travail.
Avec les informations de Dominique Côté pour Noovo Info et de La Presse canadienne