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Six des onze activistes appartenant au groupe Direct Action Everywhere (DxE) ont toutefois obtenu une absolution conditionnelle et s’en tirent sans casier judiciaire, mais avec une probation de deux ans. Ils devront également verser une somme à un organisme de bienfaisance.
À la défense des porcs, DxE y est allé d’un sit-in en entrant par effraction à l’intérieur de la porcherie Les Porgreg, refusant de se rendre aux autorités pendant plusieurs heures. Les activistes ont été reconnus coupables en avril 2022.
Le juge Marco Labrie a écouté la Défense et la Couronne et a pris une décision clémente, estime l’activiste Lison Primas, en entrevue avec Noovo Info.
«On aurait pu utiliser d’autres moyens que le procès judiciaire. Il faut que les gens de la communauté végane et la communauté d’activistes comprennent qu’on veut arriver à nos fins, mais il faut rester dans le champ légal», a-t-elle lancé.
Les Éleveurs de porcs du Québec ont réagi à la sentence qui a été prononcée, mardi, affirmant que les actes militants «peuvent avoir de graves conséquences sur la santé des animaux».
«Les tribunaux doivent reconnaître que les entrées par effraction sur les fermes sont des actes criminels. Les sentences en découlant devraient avoir un effet dissuasif sur les actions de ce type», a indiqué son président Louis-Philippe Roy.
L’organisation ajoute que l’action commise par les activistes peut également créer l’effet inverse «de ce que les activistes défendent».
«Ils viennent promouvoir le bien-être animal, mais ils peuvent contaminer l’entièreté du troupeau», a conclu M. Roy.
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