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«Avec la mort de Karl Tremblay, c'est d'une partie du Québec que je fais mon deuil.»
Il n’y a pas que le Québec qui pleure le chanteur des Cowboys Fringants Karl Tremblay. L’annonce de son décès a suscité de vives réactions ailleurs dans la francophonie, où de nombreux mélomanes ont partagé leur amour pour le défunt et sa musique.
«Avec la mort de Karl Tremblay, c'est d'une partie du Québec que je fais mon deuil, même si je sais qu'il est toujours là, de l'autre côté de l'Atlantique, tout comme les Cowboys sont toujours là, sur mes vinyles ou sur les plateformes de streaming», écrit Bruno, un Belge dont l’amour pour le Québec s’est construit au fil de nombreux séjours.
Depuis la Belgique ou la France, ils ont été nombreux à répondre à l’appel à tous de Noovo Info sur l’héritage des Cowboys Fringants. Des gens comme Églantine, qui attribue sa décision de venir étudier à Rimouski en grande partie à leur musique.
«Grâce à eux, nous avons découvert l'histoire d'une province si loin, mais qui nous semblait pourtant si proche de chez nous», écrit la jeune Française. «Leurs chansons nous accompagnaient dans tous les moments de notre vie, qu'ils soient heureux ou moins joyeux.»
Pour certains, la voix de Karl Tremblay a ouvert la porte à tout le catalogue musical québécois. «Ils m’ont permis de mettre un pied à l’étrier vis-à-vis de la culture québécoise», écrit Pascal. «Je suis depuis devenu un vrai fanatique aussi de Gilles Vigneault et, plus récemment, du grand Félix Leclerc, mais du haut de mes cinquante ans, c’est bien des chansons et des concerts des Cowboys dont je me sens le plus proche.»