Juno: Michael Bublé veut que son animation témoigne de sa fierté nationale

Bublé affirme ne pas vouloir «ajouter à l'énergie d'un troll» en s'exprimant trop publiquement au milieu du conflit, mais plutôt concentrer son énergie de fier Canadien sur «ce qui nous rend si spéciaux et uniques».

Il affirme ne pas prendre à la légère le devoir de célébrer le meilleur de la musique canadienne, lors d'événements commençant samedi avant la grande diffusion de dimanche.

Allan Reid, directeur général de l'Académie canadienne des arts et des sciences de l'enregistrement, dont l'organisation présente les Juno, affirme que Bublé a saisi l'occasion d'animer la cérémonie pour la troisième fois après avoir assumé ce rôle en 2013 et 2018.

M. Reid affirme que la cérémonie de cette année prend une importance nouvelle dans le contexte du conflit commercial entre le Canada et les États-Unis, les artistes canadiens étant «à l'avant-garde de la culture» et contribuant à «définir qui nous sommes en tant que nation». Les festivités comprendront l'intronisation dimanche du groupe pop-punk Sum 41 au Panthéon de la musique canadienne, tandis qu'Anne Murray recevra un prix pour l'ensemble de sa carrière.

L'émission présentera également un nouveau prix Juno récompensant la musique sud-asiatique, soulignant ainsi l'importance de la diversité, un élément que Bublé jugeait crucial pour son retour comme animateur.

«J'ai dit oui en leur demandant s'ils allaient concrétiser mon souhait d'être inclusifs, et pas simplement parce que nous sommes censés l'être», a déclaré Bublé aux journalistes à Vancouver.

«Je voulais être inclusif parce que c'est ce que nous sommes. C'est pourquoi j'aime tant mon pays. Et quand on aime son pays, on est présent.»