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Il s'agit d'un investissement global de 108,5 millions $ et des travaux qui devraient s'échelonner sur trois ans.
Le plus important chantier de l'histoire de Drummondville débute plus concrètement cette semaine, soit la construction de la nouvelle usine de traitement de l'eau potable.
Les premières phases de démolition, d'excavation, de soutènement et de bétonnage sont entamées à la suite des travaux préliminaires de pose de conduites qui se sont terminés en décembre. Il s'agit d'un investissement global de 108,5 millions $ et des travaux qui devraient s'échelonner sur trois ans.
Le projet vise à remplacer l'usine de traitement de l'eau potable actuelle qui a été construite en 1928. Elle arrive à la fin de sa vie utile et ses équipements fonctionnent au maximum de leur capacité.
La Ville de Drummondville assure que la desserte en eau potable ne sera pas touchée pendant les travaux, bien que la nouvelle usine soit bâtie en façade de l'actuelle, tout près de la rivière Saint-François.
Pour réaliser le projet, la Ville bénéficie d'une subvention de l'ordre de 32,2 millions $ du Fonds pour l'infrastructure municipale d'eau (FIMEAU) et d'une autre de 36 millions $ par l'entremise du Programme de la taxe sur l'essence et de la contribution du Québec (TECQ), dont les bailleurs de fonds sont les gouvernements du Canada et du Québec. Les municipalités avoisinantes desservies en eau potable apportent également une contribution de 10 millions $, tandis que la Ville de Drummondville investira 30,1 millions $.
Pendant la durée des travaux, la circulation sera modifiée et déviée sur une partie du boulevard Mercure, de la rue du Moulin ainsi que dans le secteur des rues transversales du chantier.
La portion du boulevard Mercure, située entre les rues Celanese et Lindsay, sera réservée pour la circulation du chantier. Le détour vers la rue Poirier par la rue du Moulin demeure aussi en place.
Une partie du parc nautique Sainte-Thérèse, située derrière la piscine municipale, sera réservée aux installations du chantier. Le parc Poirier sera réservé pour le stationnement des travailleurs de la construction jusqu'à la fin du mois de mai prochain.
À ce jour, l'échéancier initial du projet est respecté, ce qui permettra la mise en activités de la nouvelle usine de traitement de l'eau potable en 2025.
La nouvelle usine assurera de traiter un débit de près de 75 000 mètres cubes d'eau potable par jour, pour atteindre près de 90 000 mètres cubes par jour dans un horizon de 30 ans.
Avec les informations de La Presse canadienne