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L'attaquant a souligné qu'il ressentait de la douleur non seulement quand il patine sur la glace, mais aussi quand il marche pendant «30 à 45 minutes».
Paul Byron n'a pas voulu officiellement annoncer sa retraite, vendredi lors du bilan du Canadien de Montréal, mais il est conscient que les chances qu'il joue à nouveau dans la LNH sont pratiquement nulles.
Byron n'a pas disputé un seul match cette saison en raison de problèmes aux hanches.
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«Dans ma tête, je veux encore jouer, mais chaque jour qui passe rend cette réalité plus difficile, a dit Byron. Je vais prendre le temps nécessaire pour prendre une décision. Je ne suis pas prêt à faire une annonce en ce moment.
«Je n'en ai pas parlé avec ma famille, mes parents et mon agent, a-t-il ajouté. Je voulais d'abord parler avec la direction, puis avec les médecins pour vérifier toutes les options avant de prendre une décision.»
Byron a souligné qu'il ressentait de la douleur non seulement quand il patine sur la glace, mais aussi quand il marche pendant «30 à 45 minutes». Malgré tout, il ne regrette rien à sa carrière.
Byron, qui célébrera son 34 anniversaire de naissance le 27 avril, n'a pas joué depuis le 19 avril 2022 contre le Wild du Minnesota, au Centre Bell.
Il est resté dans l'entourage du Canadien durant tout l'hiver et a passé du temps avec la direction de l'équipe. Byron a avoué qu'il aimerait bien prolonger l'aventure avec le Tricolore, même si elle doit se passer hors de la patinoire.
«J'adore le hockey, être ici, regarder des matchs. C'est pour ça que quand Jeff (Gorton, vice-président aux opérations hockey) et Kent (Hughes, directeur général) m'ont suggéré de regarder les matchs avec eux, j'ai décidé de profiter de cette occasion pour leur permettre d'apprendre à mieux me connaitre, a expliqué Byron. Je leur ai exprimé mon désir de faire partie de l'équipe si je dois faire la transition vers un autre rôle.»
En 12 saisons complètes dans la LNH, dont les sept dernières avec le Canadien, Byron a participé à 521 rencontres et amassé 208 points, dont 98 buts. C’est dans l’uniforme du Tricolore qu’il a connu ses meilleurs moments avec une récolte de 81 buts et 160 points en 383 parties.
Comme dans le cas de Byron, le contrat de Sean Monahan arrive à échéance le 1er juillet prochain.
Monahan a été limité à 25 matchs à sa première campagne avec le Canadien en raison d'une fracture à un pied, puis une blessure à l'aine.
En rétrospective, Monahan a avoué regretter d'avoir poussé un peu trop la note dans l'espoir d'affronter son ancienne équipe, les Flames de Calgary, le 1er décembre dernier.
«Ç'a eu un impact sur mes blessures et je le regrette, oui, mais c'était mon choix. Je voulais jouer face aux Flames», a reconnu Monahan, qui a disputé ses neuf premières campagnes dans la LNH avec cette équipe.
«C'était une date que j'avais encerclée sur le calendrier. J'y suis arrivé, mais ce n'était peut-être pas pour le mieux. Au moins nous avons gagné!»
Monahan a participé à seulement deux autres matchs par la suite. Il a finalement récolté six buts et 11 aides avec le Tricolore.
Les Flames ont échangé Monahan au Canadien en compagnie d'un choix de premier tour l'été dernier afin de faire de l'espace sous le plafond salarial. Il serait étonnant que l'auteur de sept saisons d'au moins 20 buts dans la LNH commande à nouveau un salaire aussi important que celui d'un peu plus de six millions $ US qu'il touchait l'hiver dernier.
Monahan s'est dit ouvert à revenir avec le Canadien la saison prochaine.
«J'ai adoré mon temps ici. Je me suis rapidement fait des amis pour la vie et je pense que l'équipe deviendra rapidement compétitive, a dit l'Ontarien âgé de 28 ans. Je ne crois pas avoir joué suffisamment de matchs au Centre Bell. Ce serait spécial de revenir.»