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Nicolas Daigle plaide coupable à trois chefs d’accusation et Massimo Siciliano, pour sa part, plaide coupable à un chef d’agression sexuelle.
Les deux anciens joueurs des Tigres de Victoriaville ont plaidé coupables à des accusations d’agression sexuelle auxquelles ils faisaient face, mercredi au palais de justice de Québec.
Nicolas Daigle a plaidé coupable à trois chefs d’accusation: agression sexuelle, production d’une vidéo intime de la victime et diffusion de cette vidéo.
Massimo Siciliano, pour sa part, plaide coupable à un chef d’agression sexuelle.
Les accusés étaient évidemment présents dans la salle de Cour accompagnés de leurs proches.
Un plaidoyer qui survient une semaine après la décision du juge, Thomas Jacques, de rejeter la demande des avocats de la Défense qui souhaitaient exclure du procès certains éléments de preuve sensible.
Ces éléments ne seront pas présentés au procès donc l’ordonnance de non-publication sera maintenue. Le contenu de cette preuve va demeurer scellé.
Les deux jeunes hommes ont été inculpés en octobre 2021 et leur procès devait débuter cette semaine devant le juge Thomas Jacques de la Cour du Québec.
L'affaire reviendra devant le tribunal le 20 octobre pour fixer une date pour le prononcé de la peine.
Les deux hockeyeurs sont accusés d’avoir agressé sexuellement une jeune fille de 17 ans et d’avoir produit et diffusé une vidéo contre son gré. M. Daigle et Siciliano étaient âgés de 19 ans au moment des faits.
Le 5 juin 2021, les Tigres de Victoriaville remportaient la Coupe du président et les joueurs fêtaient la victoire à l'hôtel où travaillait la victime. Celle-ci a ensuite été invitée à venir célébrer avec eux.
Dans la nuit du 6 juin 2021, vers 1h30 la victime est invitée par Nicolas Daigle via Instagram à le rejoindre dans sa chambre. À ce moment, Daigle est avec un ami et demande à la jeune fille si elle est à l'aise avec sa présence. Celle-ci lui répond qu'elle veut être seule avec lui et refuse à quelques reprises d'avoir une relation sexuelle à trois. Daigle lui assure alors qu'il sera seul.
Lorsque la victime se présente dans la chambre, Massimo Siciliano est présent ainsi que Nicolas Daigle.
Malgré les demandes répétées de la plaignante pour être seule avec Daigle, Massimo a demandé à la jeune fille si c’était un problème qu’il soit deux. Elle s’est alors sentie prise au piège et a accepté.
Aucune autre mesure n’a été prise pour s’assurer du consentement de la plaignante.
Durant l’agression, il y a eu pénétration simultanée, anale et vaginale par les deux accusés.
À un moment durant l’acte, Daigle a commencé à filmer malgré le refus de la jeune fille. Il aurait ensuite quitté la chambre pour se rendre à la fête d’équipe où il a exhibé la vidéo. Une employée de l'hôtel, qui était en service, est alors intervenue et a demandé à Nicolas Daigle de supprimer la vidéo, ce qu'il a fait.
La plaignante apprendra l’existence de cette vidéo au lendemain de l’agression.
Avec les informations de La Presse canadienne.