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Envoyez ce texte à votre jeune adulte préféré.
«Il y a tellement de choses que j’aurais fait différemment à 18 ans si j’avais su.» Avez-vous déjà eu ce constat en regardant vos finances? Vous n’êtes pas seuls. Même notre collaboratrice Gabrielle Gauthier-Veillette, conseillère en sécurité financière et présidente du cabinet d'assurances de personnes Adultes «Responsables» inc. a eu cette réflexion.
Voici six conseils à suivre pour éviter les erreurs si vous êtes proche de la majorité (ou à envoyer à un jeune adulte de votre entourage).
Ce texte a été rédigé par l'équipe du pupitre numérique de Noovo Info à partir des propos de Gabrielle Gauthier-Veillette. À lire également
Notre collaboratrice n’a pas demandé de prêts et bourses pour payer ses études comme elle n’en avait «pas besoin». C’est pourtant «une belle erreur» qu’elle a commise, avoue-t-elle.
«J'aurais dû les prendre quand même pour les investir pendant toute la durée de mes études.». Pourquoi? Aucun intérêt ne s’accumule sur les sommes empruntées pendant toute la durée des études, rappelle-t-elle.
Le montant investi aurait donc pu générer de l’intérêt composé et fructué, avant d’être remboursé en totalité au moment où des intérêts auraient commencé à s’accumuler.
Pressé de déménager en appartement? Attention, ça pourrait vous coûter des sous inutiles qui auraient pu être mis dans vos économies.
«Si vous faites partie de ceux qui ont une belle relation avec leurs parents, restez chez eux le plus longtemps possible», conseille Mme Gauthier-Veillette.
Vous pourriez, par exemple, payer un montant pour l’épicerie pour compenser. Même avec cette dépense, les frais seront moins élevés que si vous étiez en appartement.
Si vous n’avez pas réellement besoin d’avoir une voiture, s’en passer est une bonne façon de ne pas jeter son argent par les fenêtres. Généralement, votre famille et vos amis en possèdent déjà une et il est possible de prendre le transport en commun.
Prenez le temps de calculer toutes les dépenses liées au fait de posséder un véhicule.«Ça se peut que vous fassiez le saut», prévient notre collaboratrice.
Vous n’avez pas encore ouvert un compte d'épargne libre d'impôt (CELI)? Vous vous passez d’une «arme de destruction massive» dans votre arsenal financier
Comme son nom l’indique, le CELI permet de faire fructifier de l’argent sans avoir à payer d’impôts sur les profits générés. Vous n’avez donc pas à craindre une facture fiscale salée au moment de retirer des fonds de ce type de compte, contrairement à un REER, par exemple.
Gabrielle Gauthier-Veillette conseille toutefois d’investir son CELI à la bourse pour en tirer bénéfice.
Si vous êtes comme notre collaboratrice, le régime d'encouragement à l'éducation permanente (REEP) ne vous dit peut-être rien du tout.
Le REEP vous «permet de retirer jusqu’à 10 000 $ de vos REER par année civile pour financer votre formation ou vos études à temps plein ou celles de votre époux ou conjoint de fait», peut-on lire sur le site du gouvernement du Canada.
Si vos parents avaient ouvert un régime enregistré d'épargne études (REEE) et que vous devez maintenant le décaisser pour vos études postsecondaires, vous devrez payer des impôts.
Il y a toutefois un moyen d’éviter de sauver cet argent de l’impôt. Durant les 30 premières semaines d’école, il est possible de retirer jusqu’à 8 000$ d’un compte REEE.
«Quand on y pense, le CELIAPP, on a le droit de cotiser 8 000 $ par an. Donc, si tu prends ton premier 8 000 $ de ton REEE, qui est normalement imposable pour toi, et que tu le places dans ton CELIAPP cette année-là, tu vas avoir trouvé une manière de ne pas payer d'impôts là-dessus», note Mme Gauthier-Veillette.