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Le porte-parole péquiste en matière de sécurité publique a dénoncé lundi l’inaction du gouvernement Legault quant à la situation actuelle dans les milieux carcéraux, elle qui se serait détériorée au cours des dernières années.
Plusieurs agents carcéraux ont d’ailleurs montré du doigt des conditions de travail pénibles et une déconnexion de la part des gestionnaires.
M. Paradis souligne que le PQ a demandé au gouvernement caquiste de convoquer une «commission parlementaire spéciale pour parler du phénomène des gangs» ainsi que les conditions des agents carcéraux.
«Et la réponse a été non», a-t-il déploré.
«Les agents correctionnels disent qu’ils envoient le message et qu’ils ne reçoivent pas de réponse», a renchéri M. Paradis lors d'une entrevue avec Noovo Info.
Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a commenté que «la situation dans les établissements de détention du Québec fait partie de ses priorités» et a «demandé aux équipes du ministère de travailler sur des solutions pour aider les agents correctionnels sur le terrain».
«On peut agir immédiatement, a répliqué M. Paradis. Le ministre Bonnardel dit qu’Ottawa n’agit pas, mais une partie des réponses sont dans les mains du gouvernement du Québec.»
Pendant ce temps, les évènements violents semblent se multiplier au Centre de détention de Québec, alors qu’un détenu considéré comme dangereux a mis le feu à sa cellule, a appris Noovo Info.
Il s'agit de François Bouchard, accusé du meurtre prémédité de Santiago Gaona. En 2023, le corps de Gaona, tué à Contrecoeur, avait été dépecé à l'aide d'une déchiqueteuse à Québec. Bouchard est l'un des trois coaccusés dans cette sordide affaire. Il fait aussi face à des accusations d'outrage à un cadavre et de complot. Cassandra Major et Jean-Philippe Lamontagne sont les deux autres accusés dans ce dossier.
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