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C’est du moins ce qu’affirme Mike Bolduc, président québécois du Syndicat des agents correctionnels du Canada.
En entrevue sur les ondes de Noovo Info, M. Bolduc a affirmé que les règlements de compte sont devenus monnaie-courante dans les pénitenciers depuis la nouvelle loi.
«C’est un recours collectif que les détenus ont gagné. Le gouvernement du Canada leur donne des millions de dollars, a-t-il avancé. Ça leur donne l’argent pour acheter des drones afin de transporter de la drogue, des armes, etc.»
Et selon M. Bolduc, un détenu ne recevrait que 20$ d’amende en guise de punition si elle se fait «attraper avec 30 000$ de drogue en prison».
«Ça donne le double de travail aux agents correctionnels», a-t-il déploré.
La violence semble en hausse dans les centres de détention, alors que deux détenus ont été gravement blessés dans deux établissements différents, et ce, en moins de 24h.
Un homme a été violemment battu à l’Établissement de détention de Québec par d’autres détenus.
Il a été transporté à un centre hospitalier pour traiter des blessures graves, mais on ne craindrait pas pour sa vie.
Selon Radio-Canada, la victime serait Wassim Mouladad, un membre d’un groupe criminel de Montréal.
Il s’agit d’une deuxième agression en autant de semaines à la prison d’Orsainville.
Et un autre détenu a été gravement blessé au pénitencier fédéral de Donnacona.
Selon M. Bolduc, différentes populations carcérales obligées de se fréquenter expliquerait cette violence.
Par exemple, il a fallu évacuer la population de délinquants sexuels du pénitencier de Port-Cartier en raison des feux de forêt et les héberger à Donnacona, où la population est composée de criminels, de gangs de rue et de Hells Angels.
À voir dans la vidéo.