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En effet, il a tenu ces propos au Journal de Québec parce que la ministre n’a pas abordé le projet à une conférence de l’Association du Transport urbain du Québec, jeudi. Elle s’est défendue auprès des médias en disant qu’elle préférait donner du temps à d’autres projets qui sont moins médiatisés. Elle a aussi réitéré que le maire avait le devoir de s’assurer de l’acceptabilité sociale du projet.
Pour le député de Taschereau et porte-parole de Québec solidaire en matière d'affaires municipales, Etienne Grandmont, il est tout à fait légitime que le maire de Québec soit inquiet.
«On ne sait pas ce qu’il est en train de se passer avec le tramway. [...] Si la mobilité durable est réellement importante pour la ministre Guilbault, il faut absolument qu’elle le démontre», a fait savoir M. Grandmont.
Mais tous ne sont pas du même avis. À l'hôtel de ville, le chef de l'opposition officielle de la Ville de Québec, Claude Villeneuve, pense plutôt que le maire Marchand n’est pas le bon porteur du projet de tramway.
«Il y a beaucoup de dossiers de Québec qui stagnent présentement. […] On dirait que les canaux de communication sont coupés entre le gouvernement et le maire», a-t-il expliqué. «C’est une très mauvaise nouvelle pour Québec. Ça veut dire que nos priorités ne sont plus mises à l’avant et que le maire n’est pas pris au sérieux par le gouvernement du Québec.»
Voyez le récapitulatif de Laurence Royer dans la vidéo.