Ces tarifs inquiètent les entreprises de partout au pays, qui doivent de plus en plus naviguer dans l’inconnu.
«Ce n’est vraiment pas de bonnes nouvelles. On fait un pas en avant, deux pas en arrière et de côté, c’est une espèce de valse d’hésitation présentement et d’un point de vue d’affaires ce n’est pas bon parce qu’on veut s’assurer de pouvoir avoir de la prévisibilité», explique Simon Gaudreault, économiste en chef et vice-président de la recherche pour la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
Certains entrepreneurs considèrent Donald Trump comme un intimidateur et qu’il agit ainsi en affaire avec sa compagnie, alors il n’est pas étonnant qu’il ne change pas d’attitude en tant que président. D’autres le voient comme un roi qui veut simplement exercer son pouvoir et prouver qu’il est le plus fort.
«Les entrepreneurs canadiens veulent commercer avec le monde et si ça devient trop difficile de commercer avec les Américains, trouvons d’autres nations voudront faire affaire avec nous», souligne Jasmin Guénette, vice-président des affaires nationales de la FCEI.
Notons que le principal exportateur d’aluminium aux États-Unis est le Canada, suivi de la Chine et du Mexique. Le Québec exporte d’ailleurs 2,9 millions de tonnes d’aluminium vers nos voisins du sud.
Voyez le reportage de Lila Mouch dans la vidéo.