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En entrevue au bulletin Noovo Le Fil 22 jeudi avec Michel Bherer, elle a confié qu’elle préférerait «que le gouvernement de François Legault change de discours et qu’il garde obligatoire le port du masque».
La Dre Machouf estime que ce n’est pas le temps de retirer cette mesure. Elle est consciente que Québec a promis le retrait du masque à la population et que cette dernière «est tannée» de la situation, mais elle croit que l’augmentation des cas fera en sorte que «beaucoup de gens seront à risque».
«C’est mieux de garder le masque,» estime-t-elle.
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Le variant BA.2 de la COVID-19 fait des ravages dans certaines régions du Québec. Les gens qui contractent ce virus ont généralement peu de symptômes, mais le virus lui se propage rapidement.
La Dre Nimâ Machouf précise d’ailleurs que de nouveaux symptômes sont associés au variant BA.2 dont «les nausées et les vomissements».
«Les gens ne font pas nécessairement le lien avec la nausée et la COVID. Le virus se transmet beaucoup plus rapidement qu’Omicron qui se transmettait déjà très solidement,» ajoute-t-elle.
La Dre Machouf croit toutefois que le variant BA.2 est moins virulent, particulièrement si l’on regarde les données européennes.
«Même si le nombre d’hospitalisations grimpe, on n’a pas beaucoup de décès. Le danger, c’est qu’encore une fois les hôpitaux soient submergés et qu’ils manquent de personnel à cause de l’infection à la COVID,» explique-t-elle.
Les messages «apprendre à vivre avec le virus» et «gérer soi-même nos propres risques» font leur chemin au Québec. C’est l’avis notamment du ministre de la Santé, Christian Dubé.
La Dre Nimâ Machouf rappelle d’ailleurs que nous avons déjà en place quelques éléments pour lutter contre la COVID-19.
Le vaccin est le premier. «Le vaccin permet d’être moins à risque de complication advenant que nous soyons infectés par le virus», explique la Dre Machouf.
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Le deuxième élément est le masque qui est une très bonne barrière pour éviter d’attraper le virus et/ou pour éviter de contaminer les autres.
«Avec le masque, nous avons le plein pouvoir, on peut le mettre quand on pense que nous ne sommes pas en sécurité, dès qu’on pense qu’un lieu n’est pas bien aéré, et il est peu coûteux, nous sommes habituées», affirme la Dre Machouf.
Le troisième point est l’aération. Le virus est présent dans l’air et donc il se transmet par l’air. «Si on veut éviter d’être en contact avec le virus, il faut une bonne aération. Ouvrez les fenêtres,» conseille la Dre Nimâ Machouf.
Elle termine en mentionnant que le test rapide «est aussi un bon ami pour vous».