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Un an plus tard, la vie a repris son cours. Même si la guerre continue de faire rage dans l’est du pays, la reconstruction a débuté. L’électricité est revenue, l’eau aussi.
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Des centaines de structures privées et publiques ont été réparées, rebâties. Mais la tâche demeure colossale.
Il faudra peut-être attendre jusqu’à la fin de la guerre pour reconstruire les centaines de logements détruits par des frappes aériennes.
Crédit photo: Noovo Info
Pourquoi? Car Borodyanka est située près de la frontière du Bélarus. Le spectre d’une nouvelle offensive russe venant du nord semble un scénario de plus en plus envisageable.
Les entrepreneurs craignent donc d’entamer des projets majeurs, par peur de voir leur effort réduit en poussière.
Noovo Info s’est entretenu avec une mère de famille, qui a décidé de revenir dans la ville complètement détruite afin de raconter son histoire.
«Chaque fois que je reviens dans cet appartement, mon cœur saigne, a confié Mariia. J’ai vécu tellement d’horreurs, et ça ne va jamais me quitter. Quand je vois tous les dégâts, je me demande pourquoi tout ça est arrivé.»
Crédit photo: Noovo Info
Lors des bombardements, la mère dit avoir perdu sa fille.
«Ces fleurs ont été déposées par des amis et des proches des gens morts ici.»
Voyez le reportage de nos envoyés spéciaux dans la vidéo.