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UKRAINE | Plus d’un million de personnes ont fui jusqu’à présent. Hier seulement, plus de 128 000 personnes ont trouvé refuge dans un pays voisin. #NoovoInfo pic.twitter.com/9X78bPN4ft
— Louis-Philippe Bourdeau (@LouisPhilippeB) March 3, 2022
La Pologne est le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés. Comme l’a constaté notre envoyé spécial Louis-Philippe Bourdeau, il règne une sorte de «chaos organisé» dans ces centres situés à la frontière, qui servent souvent de plaques tournantes pour les familles.
«La plupart d’entre eux ont peur», de dire Lexy, bénévole dans un centre de crise. Elle affirme avoir vu beaucoup de gens en pleurs, dans ce centre qui abritait, jusqu’à tout récemment, des magasins.
Photo : Elena, une Ukrainienne, ne sait pas ce qu'elle fera maintenant qu'elle a tout laissé derrière elle. (Capture d'écran - NoovoInfo)
«C’était terrible, témoigne Elena, une résidente de Kyiv. Nous n’avons pas vraiment dormi depuis une semaine, et nous ne savions pas quoi faire. Je ne voulais pas mourir», confie-t-elle à notre journaliste. Elle ignore où aller, maintenant qu’elle a tout laissé derrière elle.
Photo : Des autocars mèneront les réfugiés vers d'autres endroits en Pologne ou ailleurs en Europe. (Capture d'écran - Noovo Info)
Dans ces centres, on met à la disposition des réfugiés, pour la plupart des femmes et des enfants, des autocars qui les mèneront vers Varsovie, vers Cracovie, ou même vers l’Allemagne. Des pompiers et des policiers viennent en aide aux gens, résignés à ne pas retourner chez eux tant que la guerre ne sera pas terminée. Des femmes se demandent déjà comment elles poursuivront l’éducation de leurs enfants.
Une carte montrant la situation géographique de l'Ouzbékistan. (Google Maps)
Des travailleurs de l’Ouzbékistan, une ancienne république soviétique située plus à l’est, en Asie centrale, étaient venus travailler en Ukraine. Ils ont été évacués et attendent soit l’autobus, soit l’avion pour retourner chez eux et retrouver leur famille. C'est le cas d'Anastasia, qui souhaite rejoindre le nord de la Pologne, à Torun.
«Il y aura des bénévoles pour nous aider», explique-t-elle à Louis-Philippe Bourdeau.
Photo : Le belge Marc Parion ne pouvait, se sont propre aveu, rester chez lui sans rien faire. (Capture d'écran - Noovo Info)
Des bénévoles de partout dans le monde viennent tenter d’aider dans le chaos ambiant. C’est le cas de Marc Parion, un belge qui est prêt à ramener avec lui 50 Ukrainiens avec lui. Des familles sont prêtes à héberger les réfugiés.
«On ne peut plus rester sans faire quelque chose», lance-t-il, déterminé à aider du mieux qu'il peut ses concitoyens ukrainiens.
Louis-Philippe Bourdeau est à la frontière de la Pologne et de l’Ukraine. Ne manquez pas ses reportages au bulletin Le Fil 17h ou 22h sur Noovo Info ainsi que sur le Noovo.info.