Début du contenu principal.
Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, ce sont près de 3300 membres qui sont toujours en attente d'un dénouement dans ces négociations.
La présidente régionale de la FIQ Julie Boivin dénonce par ailleurs certaines demandes «dangereuses» du gouvernement.
«On voit que le gouvernement ne comprend pas l'enjeu de ce qui est sur la table, notamment la flexibilité qui est exigée. Elle est dangereuse pour la population, cette flexibilité-là, et il faut qu'il l'encadre», soutient Mme Boivin.
Québec aurait plusieurs demandes en ce qui concerne la «flexibilité» attendue des infirmières. Les employeurs veulent pouvoir déplacer les infirmières d'unité de soin, voire d'établissement, pour répondre aux besoins. Ce système déplaît aux infirmières qui le voient comme un rejet de leur expertise, «comme si elles étaient traitées comme des pions interchangeables», selon la présidente de la FIQ, Julie Bouchard.
D'après Julie Boivin, tant la sécurisation du permis de pratique de tous les professionnels en soin que la santé des patients dépendent d’un encadrement de cette fameuse flexibilité.
Si les négociations ne débloquent pas d’ici septembre, la FIQ pourrait prendre des moyens de pression plus forts pour faire avancer les choses.
La FIQ dispose déjà d'un mandat de grève. Ses membres avaient débrayé durant quelques jours en novembre et en décembre 2023. Le même mandat de grève pourrait donc être réactivé dès la rentrée de septembre.
Au total, la FIQ représente environ 80 000 professionnels en soin - majoritairement des femmes - soit des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et des perfusionnistes cliniques.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.
Avec de l'information de La Presse canadienne.