Début du contenu principal.
Selon le porte-parole du MTQ, Louis-André Bertrand, environ 300 000 nids-de-poule sont colmatés chaque année sur l'ensemble du réseau routier. Et, ces opérations coûtent annuellement prés de 10 millions de dollars.
Malgré tout, cela ne ralentit pas la prolifération des nids de poule. Selon une récente étude faite par CAA-Québec, les routes du Québec sont les pires comparées à l'ensemble du pays.
À lire également:
«Une route sur deux n'est pas considérée dans un bon état», a indiqué David Marcille, porte-parole du CAA-Québec.
«Les investissements actuels permettent tout juste de maintenir le réseau dans l'état dans lequel il est», a-t-il ajouté.
Mais, comment se fait-il qu'il y en a autant?
«Ça peut être un problème de construction. Mais la plupart du temps, c'est un problème d'entretien. Plus on fait de l'entretien tôt, à long terme c'est moins cher. Malheureusement, d'un point de vue politique ou social, ce n'est pas nécessairement facile d'entretenir une route qui n'est pas endommagée», a expliqué Alan Carter, professeur au laboratoire sur les chaussées et matérieux bitumineux à l'ETS.
Selon lui, ce n'est pas de la «meilleure gestion» d'aller entretenir la route qui est la plus endommagée.
«Quand on fait de la réfection, des rénovations, les travaux de construction, on les fait avec l'expertise qu'on a maintenant. Il y a toujours cet exercice d'amélioration, de voir c'est quoi les meilleures pratiques», a précisé M. Bertrand.
Pour contrer ce phénomène, des solutions existent comme l'utilisation de nouvelles technologies. Mais, elles ne passent pas en raison des coûts élevés.
«Il n'y a pas la possibilité d'arriver avec des solutions innovantes des groupes et entreprises qui disent: "je suis capable de mettre quelque chose qui va durer pendant 20-35 ou 40 ans, mais ça ne va pas respecter ta demande et ça va coûter plus cher"», a souligné le professeur Carter.
Voyez le reportage d'Emmanuel Leroux-Nega ci-contre.