Les réactions à la tragédie de Vancouver qui a fait onze morts sont nombreuses

One personnes ont été tuées après qu'un véhicule eut foncé sur un groupe de personnes, samedi soir. Plusieurs dizaines d'autres ont été blessées. Une personne a été arrêtée.

À la suite de la tragédie, le chef libéral Mark Carney a bouleversé le début de son horaire pour le dernier jour de sa campagne électorale.

Il s'est exprimé dimanche matin depuis Hamilton, en Ontario, indiquant qu'il était «choqué, dévasté» et «avait le cœur brisé» après avoir appris la nouvelle. 

Le premier ministre sortant a expliqué qu'il avait été informé de la situation pendant la nuit par le ministre de la Sécurité publique, David McGuinty.

«À l’heure actuelle, nous ne pensons pas qu’il y ait une menace active pour les Canadiens», a-t-il souligné, précisant qu'une enquête était en cours.

Par ailleurs, l'équipe de M. Carney a indiqué qu'il avait parlé au premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, pour lui présenter ses condoléances et lui offrir le plein appui du gouvernement fédéral. 

M. Eby s'est aussi exprimé sur les réseaux sociaux, se disant «secoué et attristé» par la tragédie. «La police enquête et un suspect est détenu. Nous sommes en contact avec la Ville de Vancouver et nous fournirons toute aide nécessaire. Mes pensées accompagnent les victimes et leurs proches».

Tous les autres chefs de partis fédéraux avaient exprimé sur X leur consternation et leurs condoléances après avoir appris l'attaque.

Le chef conservateur Pierre Poilievre a pris la parole devant des membres de la communauté philippine réunis à Mississauga, en Ontario.

«Tous les Canadiens sont solidaires avec votre communauté après les attaques d’hier. On est solidaire pour appuyer les familles qui ont perdu un proche», a-t-il mentionné, offrant ses prières et son soutien. «Le pays est tout uni, tout ensemble.»

De son côté, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a exprimé ses condoléances «à la population de la Colombie-Britannique, aux familles et aux proches des victimes, de même d’ailleurs qu’aux collègues en politique qui étaient bien près du lieu, qui doivent être passablement marqués par leur proximité avec cet événement». 

«C'est un mélange entre deux choses. Tu ne peux pas ne pas te mettre à la place des gens. Tu te dis, mais qu'est-ce qu'ils vivent ces gens-là aujourd'hui? C’est comme un énorme nuage noir qui s'installe au-dessus d'une communauté», a-t-il indiqué en conférence de presse dans la ville de Québec. 

«Plus rationnellement, c’est encore un drame violent, un peu imparable, un peu difficile à gérer, qui commande une adaptation. Mais comment s'y adapter, comment anticiper, comment prévenir, en particulier lorsque la personne n’avait pas l'intention de s'en tirer? Donc, on se dit que ce n'est pas de menacer les gens de pénalités plus sévères qui est la solution, c'est dans des moyens de prévention», a ajouté M. Blanchet.

La cocheffe du Parti vert, Elizabeth May, a dit que son coeur était avec la communauté philippine et toutes les personnes présentes au festival de la journée Lapu Lapu. «C’est une tragédie choquante. Une telle violence n’a pas sa place dans la société canadienne», a-t-elle déclaré par communiqué.

Le chef du Parti populaire Maxime Bernier a lui aussi exprimé sa consternation.

«Nous pleurons les victimes de l’horrible attaque à la voiture lors du festival philippin samedi soir à Vancouver, a-t-il écrit sur X. Nos prières vont aux blessés et aux familles des personnes tuées.   Il est inconcevable que quiconque puisse perpétrer de tels actes maléfiques.»

Le premier ministre du Québec, François Legault, a exprimé sa peine sur les réseaux sociaux.

«Je suis bouleversé par l’attaque survenue lors d’un festival à Vancouver. Mes pensées vont aux victimes et à leurs proches. Le Québec est avec vous», a-t-il déclaré.

La gouverneure générale du Canada, Mary Simon, a elle aussi délivré un message à l'ensemble du pays.

«Une célébration joyeuse de la culture, de la communauté et du patrimoine philippins a été le théâtre d'un acte horrible qui a causé la mort et laissé des personnes avec des blessures graves», a-t-elle déclaré par communiqué.

Mme Simon a tenu à remercier «tous les premiers intervenants qui se sont précipités sur les lieux de l'attaque, faisant preuve de courage, de dévouement et de rapidité d'action face à une telle dévastation».

À l'échelle de la planète

La tragédie a rapidement fait le tour de la planète. 

Le président des Philippines, Ferdinand Marcos fils, s'est dit «totalement ébranlé» par la nouvelle. Il a exprimé ses «profondes condoléances aux familles des victimes et à la forte communauté philippine au Canada».

«Nous nous unissons aux familles des victimes et à la communauté philippine de Vancouver au cours de cette difficile période.», a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux.

Le roi Charles a dit que sa femme et lui étaient «profondément attristés» Il a lui aussi exprimé ses condoléances.

Le président de la République française, Emmanuel Macron, a lancé un message de solidarité avec la nation canadienne.

«Après le drame survenu à Vancouver, j’adresse notre solidarité aux Canadiens et à la communauté philippine. Nos pensées accompagnent les victimes et leurs proches», a-t-il déclaré sur X.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a offert ses condoléances aux familles des victimes.

«Tragédie déchirante à Vancouver lorsqu'un homme au volant d'un véhicule a foncé sur une foule, tuant et blessant des gens innocents, a-t-il déclaré En ce triste jour, les Ukrainiens partagent la peine des Canadiens, des habitants de Vancouver et la communauté philippe du Canada.»