Début du contenu principal.
Voyez son entrevue au bulletin Noovo Le Fil Québec animé par Jean-Simon Bui.
«Pour nous, on est le parti qui a de loin le plus progressé. On est parti de pratiquement 0 % à 10,4 %, alors que tous les partis d’opposition ont baissé, a soulevé Duhaime. Québec solidaire a perdu le tiers de ses électeurs et le Parti libéral a perdu plus de la moitié de ses électeurs comparativement aux dernières élections générales. Pour nous, c’est une nette progression en territoire montréalais.»
Pour le chef du PCQ, cette avancée signifie que son parti n’est plus confiné à la région de Québec et cela lui donne espoir pour les élections du 3 octobre prochain. Il reconnaît toutefois que la région de la Capitale-Nationale constitue en quelque sorte son «château fort».
À lire également :
«Notre stratégie n’est pas compliquée, elle est connue et elle est publique. C’est une espèce de tache d’huile, on espère que ça va partir de Québec et que ça va se répandre le plus loin possible, explique Duhaime. On espère se rendre jusqu’à Trois-Rivières. Si ça va super bien, se rendre jusqu’au 450 et de l’autre côté, monter le Saguenay.»
Celui qui se présentera dans la circonscription de Chauveau ne craint pas que le progressif abandon des mesures sanitaires nuisent aux chances de son parti.
«Au contraire, on a connu notre plus forte progression, autant au niveau du membership, des dons et maintenant des intentions de vote, a-t-il souligné. On a même surperformé par rapport aux sondages d’opinion qui avaient été faits la semaine dernière. Moins il y a de mesures, plus on progresse. Parce que tranquillement, on commence à parler d’autres sujets, enfin. On parle enfin de l’avenir ou de l’inefficacité du système de santé.»
Duhaime a notamment évoqué une addition du privé au système de santé et a mentionné travailler sur des propositions concernant l’augmentation du coût de la vie. Il suggère par exemple une suspension de la TVQ sur le prix de l’essence.
Questionné à savoir si sa candidate dans Marie-Victorin relevait davantage du spectacle ou de la politique, Duhaime a reconnu que celle-ci jouissait d’une certaine notoriété, mais qu’il appréciait également son apport.
«C’est sûr qu’Anne est une femme extraordinairement connue et aimée des Québécois. Tout le monde l’a connue au petit écran, tout le monde savait c’était qui dans Marie-Victorin», a-t-il convenu.
«Mais la politique, ce n’est pas juste des discours creux pendant une heure avec un ton monocorde, ça prend un petit peu d’épices. Je pense qu’Anne Casabonne a apporté de la couleur et de la saveur au Parti conservateur du Québec. Et je pense qu’elle est en partie responsable du succès qu’on a eu dans Marie-Victorin.»
Anne Casabonne va d’ailleurs se représenter comme candidate du PCQ aux prochaines élections. Un choix de circonscription n’a toutefois pas encore été arrêté.
Il a récemment été confirmé qu’Éric Duhaime serait du prochain débat des chefs. Celui-ci n’a d’ailleurs pas caché son enthousiasme.
«Pour nous, c’est la consécration que le Parti conservateur n’est plus un tiers parti. À partir du moment où tu es invité au débat des chefs, où tu bats l’opposition officielle dans une élection partielle qui n’est pas dans ton territoire, que tu as plus de membres et de donateurs que tous les autres partis au Québec, que tu surperformes dans une élection par rapport aux sondages, je pense qu’on peut commencer à dire que le Parti conservateur peut être considéré.»