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Après quatre ans, le FAR s’est vu retirer une aide financière de 80 000 dollars.
Léa Philippe, directrice générale et artistique du Festival des arts de ruelle, ne sait plus à quelle porte frapper.
«À cette date-ci, j’ai tout essayé. Depuis le mois de mars, je fais 10 heures de politique par semaine et il n’y a plus aucune source de financement possible chez les bailleurs de fonds publics», affirme-t-elle. «La campagne de financement est notre seule porte de survie.»
Les détails dans le reportage de Marika Simard.
Le Festival des arts de ruelle doit récolter 60 000 dollars pour espérer revenir pour une autre édition en 2025.
Léa Philippe espère que le FAR traversera cette crise sans devoir changer son identité.
«Je ne veux pas réduire l’envergure du festival parce que pour moi c’est un rendez-vous pour les artistes et le public, c’est l’identité montréalaise, je ne veux pas que ce soit une fête de quartier», explique-t-elle.
Le Festival des arts de ruelle n’est pas le seul à galérer au niveau de son financement.
Selon Patrick Kearney, fondateur du Regroupement des festivals régionaux artistiques indépendants (REFRAIN), une trentaine de festivals au Québec sont considérés comme «orphelin», c’est-à-dire qu’ils n’ont pas réussi à obtenir d’argent de l’un ou l’autre des programmes de financement du gouvernement du Québec.
Le Festival des arts de ruelle aura lieu du 26 août au 8 septembre et réunira cette année près de 300 artistes à travers neuf quartiers différents et touchera près de 15 000 Montréalais et Montréalaises.