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Certains sont plus vulnérables face à ces températures extrêmes.
Les quartiers moins nantis sont aussi les pires îlots de chaleur, et les appartements dans ces secteurs ne sont souvent pas climatisés.
Ce phénomène nommé «inégalités environnementales» risque de s'accentuer avec les changements climatiques.
Voyez le reportage d’Emmanuel Leroux-Nega dans la vidéo ci-contre.
«Les quartiers qui ont un plus haut degré de défavorisation socioéconomique, on pense par exemple à la Pointe de l’Île, Parc-Extension, Hochelaga-Maisonneuve, ce sont des quartiers où il y a moins de verdure, plus d’îlots de chaleur, donc plus de conséquences liées à la chaleur extrême», explique la présidente de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement, la Dre Claudelle Pétrin-Desrosiers.
Pour les enfants, cela implique aussi qu’il y ait moins de fontaines ou de jeux d’eau dans les parcs, souligne la co-coordonnatrice du Laboratoire de conscience climatique de la Fondation David Suzuki, Shi Tao Zhang.
La Dre Pétrin-Desrosiers, les inégalités environnementales peuvent d’ailleurs avoir un avec le développement des enfants. «Il y a de plus en plus d’études qui font une corrélation avec la concentration de polluant atmosphérique dans l’air et la prévalence dans une population donnée de troubles du spectre de l’autisme, de troubles de santé mentale et de trouble de déficit de l’attention», relève-t-elle.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo liée à l’article.