Ce sont les conditions météorologiques des dernières années qui auront eu raison de l’entreprise de Max Béland.
«Ça fait deux ans qu’on couvre à peine nos frais. Les conditions de neige ne sont pas au rendez-vous, c’est glacé. Ce n’est pas sécuritaire», explique M. Béland. C’est à contrecœur qu’il a dû prendre cette décision, lui qui affirme être toujours passionné.
La directrice des communications de Pourvoiries Québec, Josiane Lavallée, indique que les changements climatiques viennent compliquer les activités de plusieurs pourvoiries. «On le constate depuis quelques années. On a plus de neige, moins de neige. La neige arrive plus tard, elle dure moins longtemps. C’est certain que pour nos pourvoyeurs, c’est difficile de s’adapter», indique-t-elle.
Une baisse d’achalandage difficile pour les chiens
Avant chaque saison, M. Béland doit débourser environ 50 000 $ afin de se procurer de l’équipement et de payer ses permis, notamment. Et comme il n’a pu profiter de la période des Fêtes et de la semaine de relâche au cours des dernières années, il n’a pu rembourser ces frais comme il l’aurait espéré.
Et en plus d’avoir un impact sur les finances de M. Béland, cette perte d’achalandage se répercute aussi sur ses chiens.
«La motoneige, elle peut rester au hangar, il n’y a pas de souci. Mais les chiens, ils ont besoin de courir, il faut les entraîner […] Quand ils sont au chenil et qu’ils ne bougent pas, c’est pénible pour les chiens», déplore-t-il.
M. Béland tentera de trouver des familles à ses chiens ou de les vendre lorsqu’il fermera son entreprise.
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