Pour la coordonnatrice de ce camp de jour de 150 enfants visité par Noovo Info, c’est du jamais vu en 17 ans; elle n’avait jamais vu de boîte à lunch vide, ou presque.
«C’est aussi arrivé à d’autres enfants», relate Nadia Misraoui, du Bureau associatif pour la diversité et la réinsertion, dans un entretien avec Noovo Info.
«On a beaucoup d’enfants sans collation ou pas assez», souligne Mme Misraoui. On a dû relancer des parents pour leur demander d’envoyer plus de collations dans leurs boîtes à lunch.»
Ces faits alarmants ne sont pas étrangers à la hausse effrénée du prix du panier d’épicerie.
Certains consommateurs entrevoient possiblement une lueur d’espoir en raison du ralentissement de l’inflation, mais les prix en épicerie ont encore monté de 10% en juin 2023.
Deux collations pour 1$
Cette augmentation a poussé Moisson Montréal à y aller d’une première. La banque alimentaire, qui se fie habituellement aux dons pour sa distribution dans la communauté, a décidé d’acheter des denrées pour se procurer 100 000 collations.
Pour la première fois cette année, Moisson Montréal. Qui se fie habituellement aux dons, a décidé d’acheter des denrées pour se procurer 100 000 collations.
«La campagne s’appelle La faim des vacances», explique Eliane Larouche, directrice des communications chez Moisson Montréal.
«On est à quelques jours du congé de la construction. On aimerait rappeler aux gens que la faim, elle, ne prend pas de vacances, et que, pendant la saison estivale, les enfants n’ont pas droit au soutien apporté par l’école. On est là», dit-elle.
Chez des parents, on espère que L’initiative de Moisson Montréal aidera des parents qui ne sont pas capables de donner à leurs enfants cette collation.
«On demande aux gens de donner», lance Mme Larouche, qui calcule qu’un «simple dollar permet de distribuer deux collations».
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo ci-contre.
Depuis le début de l’été 2023, au moins trois enfants arrivent chaque midi sans dîner.
Pour la coordonnatrice d’un camp de jour montréalais de 150 enfants visité par Noovo Info, c’est du jamais vu en 17 ans; elle n’avait jamais vu de boîte à lunch vide, ou presque.
«C’est aussi arrivé à d’autres enfants», relate Nadia Misraoui, du Bureau associatif pour la diversité et la réinsertion, dans un entretien avec Noovo Info.
«On a dû offrir nous-mêmes des repas à des enfants, à plusieurs reprises.» - Nadia Misraoui, du Bureau associatif pour la diversité et la réinsertion
«On a beaucoup d’enfants sans collation ou pas assez», souligne Mme Misraoui. On a dû relancer des parents pour leur demander d’envoyer plus de collations dans leurs boîtes à lunch.»
Ces faits alarmants ne sont pas étrangers à la hausse effrénée du prix du panier d’épicerie.
Certains consommateurs entrevoient possiblement une lueur d’espoir en raison du ralentissement de l’inflation, mais les prix en épicerie ont encore monté de 10% en juin 2023.
Cette augmentation a poussé Moisson Montréal à y aller d’une première. La banque alimentaire, qui se fie habituellement aux dons pour sa distribution dans la communauté, a décidé d’acheter des denrées pour se procurer 100 000 collations.
Pour la première fois cette année, Moisson Montréal. Qui se fie habituellement aux dons, a décidé d’acheter des denrées pour se procurer 100 000 collations.
«La campagne s’appelle La faim des vacances», explique Eliane Larouche, directrice des communications chez Moisson Montréal.
«On est à quelques jours du congé de la construction. On aimerait rappeler aux gens que la faim, elle, ne prend pas de vacances, et que, pendant la saison estivale, les enfants n’ont pas droit au soutien apporté par l’école. On est là», dit-elle.
Chez des parents, on espère que L’initiative de Moisson Montréal aidera des parents qui ne sont pas capables de donner à leurs enfants cette collation.
«On demande aux gens de donner», lance Mme Larouche, qui calcule qu’un «simple dollar permet de distribuer deux collations».
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo ci-conytre.