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L’accessibilité à la propriété s’est dégradée à Montréal entre mai et juin
109 650$. Voici le salaire moyen qu'une personne désirant acheter une propriété à Montréal doit effectuer annuellement.
109 650$. Voici le salaire minimum qu'une personne désirant acheter une propriété à Montréal doit effectuer annuellement.
C’est du moins ce que démontre une nouvelle étude du site spécialisé Ratehub.ca. Si les prix moyens des logements ont baissé entre le mois de mai et de juin (de 517 600$ à 516 400$) dans la métropole, la récente hausse du taux directeur effectué par la Banque du Canada (BdC) a notamment influencé le revenu annuel nécessaire (+2 430$) afin de s’approprier une maison ou un logement.
«Le rapport illustre l'impact de l'évolution des taux hypothécaires, des taux des tests de résistance et des prix de l'immobilier sur le revenu nécessaire à l'achat», précise un communiqué de Ratehub.ca.
L’accessibilité à la propriété ne s’est toutefois pas détériorée qu’à Montréal. «Les taux hypothécaires ont augmenté de mai à juin, à tel point que l'accessibilité a diminué dans les dix [principales N.D.L.R.] villes au pays, y compris dans les quatre villes ou les prix des logements où les prix des logements ont baissé (Hamilton, Halifax, Montréal et Winnipeg)», écrit Philippe Simard, Directeur hypothécaire au Québec chez Ratehub.ca.
Les données du tableau sont basées sur une hypothèque avec une mise de fonds de 20%, un amortissement sur 25 ans, des taxes foncières annuelles de 4000$ et un chauffage mensuel de 150 $. | Crédit image - Ratehub.ca
C'est Vancouver qui se retrouve tout en haut de la liste des villes au Canada où la valeur des logements a le plus augmenté d’un mois à l’autre, soit un montant de 15 000$. «Cette augmentation, combinée à des taux plus élevés, signifie qu’un revenu supplémentaire de 8 850$ est nécessaire», explique M. Simard.
De l'autre côté du spectre se trouve la ville d'Hamilton où on a enregistré la plus forte baisse du prix des logements soit 4 000$. «Malgré cela, l’accessibilité à la propriété s’est encore détériorée en raison de la hausse des taux hypothécaires», ajoute Philippe Simard.