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«On a tout mis là-dedans. On a mis beaucoup d’énergie et d’amour», se souvient M. Ménard.
Malgré de sempiternels efforts, l’entrepreneur québécois a réalisé «que la conjoncture économique ne permettait pas de maintenir un projet comme celui-là». Avec la hausse du coût de la vie, les gens doivent faire des choix et peuvent de moins en moins se permettre d’acheter des produits de luxe.
Le vice-président principal chez Ventes PME Canada, Francis Parisien, avance que «les 12 à 18 prochains mois resteront difficiles pour les consommateurs autant canadiens qu’à travers le monde». «Certaines catégories connaissent des déclins. C’est assez alarmant pour plusieurs secteurs de l’industrie.»
Et pendant ce temps, certains commerçants ont de la difficulté à joindre les deux bouts.
«Rapidement, on a constaté qu’il n’y avait pas moyen de faire des marges pour pouvoir payer les frais fixes comme les assurances, le loyer et les coûts d’énergie», a confié M. Ménard.
Mathieu Ménard n’est pas le seul commerçant de la province à avoir fermé ses portes.
La boulangerie Le Fromentier, une institution sur la rue Laurier à Montréal, a fermé boutique en raison de la hausse du coût des aliments.
Interrogés par Noovo Info, des consommateurs québécois disent avoir bel et bien diminué la taille de leur panier d’épicerie en raison de la hausse du coût de la vie.
«La facture est plus élevée qu’avant, on achète moins. On choisit avec plus de discernement», a expliqué un passant.
«On finit à moins encourager les commerçants locaux et les bons produits, car le portefeuille ne le permet pas», a déploré un autre citoyen.
Voyez le reportage de François Breton-Champigny dans la vidéo.