Début du contenu principal.
C'est pourquoi le gouvernement propose deux scénarios possibles pour augmenter les seuils d'immigration au Québec. Le premier comprend un statu quo avec 50 000 immigrants admis par année et le deuxième comporte une «augmentation graduelle et modérée» visant à atteindre jusqu'à 60 000 immigrants en 2027.
Pour la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Christine Fréchette, il n'y a pas de «meilleur» scénario.
«On soumet deux scénarios pour les seuils d’immigration annuels pour la période allant de 2024 à 2027 parce qu’on veut entendre les gens sur ces deux options. On veut savoir quelle option rallie davantage les acteurs et on invite l’ensemble des gens qu sont intéressés par le sujet à y participer», a expliqué la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Chrisitne Fréchette en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17.
Le scénario gagnant sera adopté cet automne à la suite d'une consultation publique auprès de divers acteurs socioéconomiques et de la population.
«On transforme la donne et considérant ces nouvelles règles du jeu, on se permet de soumettre à la population une proposition de rehaussement des admissions. À la base, ces règles de jeu n’étaient pas nécessairement en faveur de la langue française. Donc, si on élargissait le nombre d’admissions, peut-être qu’on allait jouer à contribuer au déclin du français», a indiqué la ministre Fréchette.
Dans son nouveau plan présenté, le gouvernement Legault rend obligatoire la connaissance du français pour les personnes voulant s'installer dans la province à travers les programmes d'immigration économique. Mme Fréchette justifie cette décision par le déclin de la langue française dans la province.
«Les règles changées s’appliqueront, peu importe la décision au niveau des seuils d’admission. On aura une immigration économique entièrement francophone, en fait à 96% francophone, donc c’est une avancée […] On veut que l’immigration soit l'une des solutions pour améliorer la situation de la langue française», a ajouté la ministre Fréchette sur nos ondes.
Elle s'engage également à améliorer la capacité d'accueil des immigrants, qui est limité notamment en régions, en prenant exemple du logement.
«On vient améliorer les processus pour faire en sorte de rendre la tâche plus facile à la fois aux employeurs et aux immigrants», a-t-elle ajouté en entrevue.
Toutefois, la ministre Fréchette souhaite rassurer les personnes qui sont déjà établies au Québec et promet qu'une «attention plus favorable» leur sera portée s'ils souhaitent devenir résidents permanents.
Voyez son entrevue complète au bulletin Noovo Le Fil 17.