Début du contenu principal.
Étienne Fortin-Gauthier s’est entretenu avec l’un d'eux, Benjamin Gingras, membre de la nation Anishnabe et candidat dans Abitibi-Est, au bulletin Noovo Le Fil 22.
Benjamin Gingras est d’avis que le temps est venu pour les Premières Nations d’investir non seulement Québec Solidaire, mais la politique québécoise.
«Il n’a jamais eu d’élections provinciales où il y a eu autant de personnes issues des Premières nations qui sont candidats ou candidates», affirme M. Gingras.
Le candidat de Québec Solidaire dans Abitibi-Est souligne que les enjeux qui concernent les peuples autochtones au Québec sont nombreux qu'ils soient en santé, en environnement ou pour logement.
«Nous serions-là pour prendre parti des débats et des décisions qui nous concerne. Nous aurions réellement des voix à l’Assemblée nationale et nous pourrions réellement voter sur les projets de loi qui nous concernent directement. C’est pratiquement du jamais vu», explique Benjamin Gingras.
M. Gingras a choisi Québec Solidaire pour tenter de faire son entrée en politique provinciale pour plusieurs raisons.
«Québec Solidaire a montré au cours des dernières années qu’il est un parti qui est réellement intéressé à dialoguer de nation à nation avec les membres des Premières nations. Québec Solidaire a créé la première commission nationale autochtone, donc une structure par et pour les gens issus des premiers peuples à l’intérieur même des structures de son parti», affirme M. Gingras.
À lire également :
En regardant le bilan de la CAQ en matière de dossiers autochtones, Benjamin Gingras estime qu'il est possible de faire mieux.
«Comme dirait M. Picard, chef de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador, ce sont des opportunités manquées que ce soit pour reconnaître le principe de Joyce, que ce soit pour entériner la sécurisation culturelle à même la loi sur la Santé et les Services sociaux, que ce soit pour de donner un statut juridique aux langues autochtones, ce sont toutes des opportunités que la CAQ n’a pas saisies. C’est dommage», exprime M. Gingras.
Une priorité de M. Gingras, advenant son élection le 3 octobre prochain, sera la sécurisation culturelle et les langues autochtones afin que les réalités des Premières nations soient portées et entérinées dans la loi.
Voyez l’entrevue complète de Benjamin Gingras dans la vidéo ci-contre.